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Full text of "La liberté (1976-04-28)"

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LIRE, C’EST S‘INSTRUIRE 


Er 


x0, HOUL  PROVENCHER 


TEL: 233-3407 


GILLES LANDARY 
PROPRIÉTAIRE 


(AUTOPAC 


PAOTRC TIME MAN IOMANS ie TE MOVE 


ASSURANCES es 


D'ESCHAMBAULT 


136, BOULEVARD PROVENCHER 
GILBERT D'ESCHAMBAULT 


247-4816 


Tirage: 12,000 


Vol. 64 No 4 SAINT-BONIFACE, 


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Paraït depuis 191 PRAINE LIBRg NS 
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MERCREDI 28 AVRIL 1976 


6 


L'Assemblée annuelle de la Centrale 


Progrès remarquable 
des Caisses populaires 


L'assemblée annuelle de la Centrale des Caisses popu- 
laires du Manitoba et du Fonds de Sécurité des Caisses 
popuiaires du Manitoba s'est déroulée le 22 de ce mois 
dans la sérénité que confèrent à ses membres les suc- 
cès d'une entreprise bien administrée et dont les pro- 
grès sont constants. Le total de l'actif (31 décembre 
1975) des Caisses populaires du Manitoba atteint 
presque $67 millions, ce qui représente une augmen- 
tation de plus de 28 p.c. sur l'exercice financier précé- 
dent. Le nombre des membres dépasse 25,000. 


L'assemblée, sous la présidence de Me Renald Guay, 
président de la Centrale, a adopté assez rapidement 
les articles des nouveaux règlements généraux. Les 
queiques amendements à certains des articles sont 
venus surtout des représentants de la Caisse populaire 
de Saint-Boniface qui, il était apparent, s'étaient ame- 
nés préparés. 


La Caisse centrale est maintenant aussi une Caisse 
commerciale et industrielle qui peut consentir des 
prêts aux commerces et aux maisons d'affaires. 


À NE PAS MANQUER 


La question de l'école française a fait 
couler beaucoup d'encre au Manitoba, sur- 
tout depuis la publication par le Bureau de 
l'Education Française d’un document intitu- 
lé “Pour un réseau d'écoles françaises”. 


Un débat s’est engagé au sein de la com- 
munauté sur les mérites de ce document, et 
plus généralement sur les avantages et les 
inconvénients du concept de l'éducation 
française. 


Nous versons aujourd’hui une nouvelle 
pièce à ce débat avec ce texte dans lequel 
notre collaborateur Jean Lesieur — observa- 
teur extérieur — a essayé de se meitre 
dans la peau de quelqu'un qui s’efforcerait 
de convaincre ses compatriotes franco- 
manitobains qu'ils doivent se battre pour 
l'école française, qui essaierait de leur expli- 
quer ce qu'est une telle école, ce que son 
existence pourrait signifier. 


Nous publierons ce texte en deux parties. 


(VOIR, PAGE 3) 


Collège 
Universitaire 
de 

Saint- 
Boniface 


PHOTO JEAN-JACQUES LE FRANÇOIS 


Pour remplacer les membres du Conseil d'administra- 
tion sortant de charge, MM. Olivier Beaudette, de la 
Caisse populaire de Saint-Pierre, Lucien Lussier, de la 
Caisse populaire du Parc Windsor, et Arthur Touchet- 


te, de la Caisse populaire de Saint-Jean-Baptiste, ont 
été élus par l'assemblée, 


Au souper de clôture, le ministre responsable des 
coopératives, l'honorable René-E. Toupin, visiblement 
heureux de se retrouver au milieu de coopérateurs, 
ayant longtemps oeuvré dans les coopératives, a félici- 
té les administrateurs et employés des Caisses popu- 
laires de leur réussite, Le sous-ministre du ministère 
du Développement social, M. Maurice Gauthier, était 
aussi à la réunion qui groupait une centaine de per- 
sonnes.0 


Citoyen de la grande ville 


Cours de printemps et d'été 
Au téléphone: 233- 


Secrétariat bilingue 
0210 


RER 


Éditorial 


CRISE? PLUTÔT FATIGUE, ESSOUFFLEMENT 


L] 

A l'émission télévisée “Manitoba 76", hier soir, on a po- 
sé la question, savoir, 1 communauté francophone du 
Manitoba traverse-t-elle en ce moment une crise? Il ne 
s'agit pas de crise économique, bien sûr. 


{l'est certain que l'affaire du Centre culturel a eu un ef. 
fet sur une partie de la population, chez ceux, en tout 
cas, qui se préoccupent de l'avenir de la francophonie en 
cette Province. L'atmosphère du lieu, en effet, et c'est 
normal dans les circonstances, s'est assombrie; un peu 
comme si les feux de la rampe s'étaient graduellement 
mais rapidement éteints —moins de monde, moins de 
bruit, moins d'activité, de va-et-vient... un ralentisse- 
ment. des bureaux fermés... Quelqu'un nous faisait re- 
marquer l'autre jour le contraste que cette situation a 
produit, quand on se rappelle l'activité fébrile, le bruit, 
la foule, l’entrain dont ces lieux avaient été témoins 
quelques semaines seulement plus tôt à l'occasion du 
Festival du Voyageur. 


Une crise? Les problèmes de la communauté canadien- 
ne-française du Manitoba ne se situent pas au Centre cul- 
turel ni parmi les organismes du milieu. Le problème, car 
il y a un problème, se situe au sein même, au coeur du 
corps vivant qu'est la communauté. Le problème de l'an: 
glicisation galopante, de la perte, culturellement parlant, 
de ces jeunes générations pour qui l'héritage maintenu 
par les luttes héroiques d'autrefois, ne semble plus signi- 
fier grand-chose. Le problème n'est pas en surface. La 
survie en français selon nos vieilles coutumes ne dépend 
pas de lois, ne dépend pas des centaines de milliers de 
dollars en provenance du gouvernement central qui, com 
me on à dit souvent, se sert des minorités de langue fran- 


Québec, pour donner un caractère particulier à une na- 
tion qui existe artificiellement et qui ne se distinguerait 
plus, et en bien peu de temps, du voisin américain n'é- 
tait-ce la présence des Canadiens Français, 


La survie en français de notre groupe dépend d'abord du 
vouloir, de la volonté de ceux qui n'ont pas lâché, de 
ceux qui constituent ‘le petit reste”, comme on dit, de 
demeurer eux-mêmes, de réagir, chacun chez soi, dans 
son coeur, de vouloir durer. 


Crise? On se préoccupe beaucoup de l'argent, nerf de la 
guerre, bien sûr, On estime combien il faudrait pour faire 
ci, pour faire ça, On compte sur les gouvernements. Les 
“vieux”, autrefois, ont mené, et avec succès, une dure 
lutte, Les gouvernements ne donnaient rien, Au contrai- 
re. Mais les “vieux” avaient l'appui de la population, 
d'une population qui VOULAIT survivre, 


S'il s'agit d'une crise d'argent, cela est superficiel, La cri- 
se, s'il y a crise, en est une d'apathie, de torpeur, de fati- 
gue, peut-être, d'essoufflement. Peut-être pas au sein des 
groupes, des organismes du milieu, bien qu'en certains 
cas, on puisse se poser des questions. Au sein de la po- 
pulation, très probablement. [1 y a la motoneige qu'il 
faut mettre à l'abri, l'auto à faire voir pour la belle sai- 
son, le terrain à nettoyer, la tondeuse à gazon à sortir, 

à huiler, les enfants vont bientôt entrer en vacances, il y 
aura les voyages ‘au lac”, les fins de semaine à la plage... 
Dans la nouvelle échelle des valeurs, on peut se demanr- 
der où se situe la volonté ou même seulement le désir, 
l’idée, là pensée... de regarder l'avenir en français... 


Jean-Jacques Le François 


çaise dans un but politique, dans un effort de retenir le 


Monsieur le Rédacteur, 


À travers l'histoire et 
même dans notre société 
actuelle, nous  consta- 
tons que les gens décou- 
vrent des personnes qu'ils 
admirent pour différentes 
raisons, soit pour leur 
intelligence, leurs talents 
ou autres motifs. 


Ceux-ci peuvent être 
des héros du passé com- 
me du présent. Par ex- 
emple à chaque année, le 
monde du cinéma consa- 
cre une soirée spéciale, 
où l'on reconnait les ta- 
lents de certains artistes. 
La même chose se pro- 
duit pour les sportifs, les 
joueurs de “hockey”, sans 
parler des concours de 
“Miss” de toutes sortes. 


Chaque personne a de 
l'admiration pour l'une ou 
l'autre de ces étoiles, que 


Journal hebdomadaire publié le mercredi 
par Presse-Ouest, Limitée, au service des 


12,000 foyers du 


du Canada. 


DIRECTEUR : Marcien Emond. 
REDACTEUR EN CHEF : Jean-Jacques 


Manitoba 
Membre de la M.W.N.A. et des Hebdos 


nous appellerons “héros 
d'un public”. 


Pour nous et pour plu- 
sieurs, il y a de ces héros 
qui sont méconnus ou ou- 
bliés. Ces personnes qui 
se dévouent gratuitement 
au service des autres. 


Nous voulons parler ici 
de l'équipe de prêtres de 
la paroisse Cathédrale. 
Sans vouloir blesser leur 
humilité, nous mention- 
nons, l'abbé Léo Coutu- 
re, l'abbé Claude Blan- 
chette et l'abbé Gérard 
Dionne. 


Dans un monde où les 
valeurs matérielles com- 
me l'argent, le prestige, 
l'amour libre, sont cen- 
sés apporter le bonheur, 
nous constatons par l'ex- 
emple de leur vie, que les 
vraies valeurs sont celles 
qui proviennent d'une 


A=2LA 
français. 


Lettres à LA LIBERTÉ 


Des héros oubliés 


conduite conforme à l'E- 
vangile. Ces valeurs, bien 
différentes des autres, ap- 
portent vraiment un grand 
bonheur et une paix pro- 
fonde à ceux qui veulent 
les découvrir. 


C'est à la suite de plu- 
sieurs célébrations que 
nous constatons le dé- 
vouement de nos prêtres. 
Ils cherchent par tous les 
moyens possibles, de 
rendre les célébrations 
vivantes, intéressantes et 
joyeuxes. 


Par leur générosité ils 
sont toujours tous pré- 
sents à chaque cérémo- 
nie, et sont aussi dispo- 
nibles aux personnes de 
tout âge. 


Nos prêtres possèdent 
également de beaux ta- 
lents de chantres, d'artis- 
tes, d'organisateurs, qui 
ont une grande valeur, 


LA LIBERTÉ 


Toute correspondance doit être adressée 
LIBERTE. 
Saint-Boniface, Manitoba, 
Au téléphone : 
L'abonnement annuel 
Canada. $8.50 aux Etats-Unis, et $9,50 
dans les autres pays 


Case postale 96, 
R2H 3B4, 
247-4823, 


coûte $7,50 au 


Le François LA LIBERTE est imprimée sur les presses 
JOURNALISTE : Jean Lesieur. de Kingdon Printing (1974) Ltd,, 807, 
SERVICE DES ANNONCES COM- rue Erin, Winnipeg, Manitoba R3G 2W2. 
MERCIALES : René Guyot. Au télé Enregistrée comme courrier de deuxième 
phone : 247-4823, classe : no 0477, 


ER MPa AR NO SOLS OL D TT RS TP AIRE ERA AE D DD RUE VE AE DO PR TR. I A PR 


à 
9 / LA LIBERTE, mercredi 28 avril 9076——— 


dont ils se servent pour 
nous faire rencontrer le 
Seigneur. 


De plus ils nous trans- 
mettent la parole de Dieu 
par le message de l'Evan- 
gile, qu'ils savent si bien 
adapter à notre vie de cha- 
que jour, à notre condi- 
tion, à notre temps. 


La Semaine Sainte fut 
une preuve concrète de 
tous ces talents dont 


nous avons protité. 


Pour nous, ce sont des 
héros trop souvent ou- 
bliés. 


Nous profitons de cette 
occasion pour leur dire 
toute notre admiration, 
pour ce don d'eux-mêmes 
au service des autres, 


Nous savons que vous 
n'attendez rien en retour. 
Nous vous disons quand 


même notre reconnais- 
sance, et notre affection 
profonde, 


Nous exprimons le 
voeu d'une plus grande 
collaboration de toute la 
communauté. 


Une paroissienne, 


Thérèse-M. Gauthier 
Saint-Boniface 


(VOIR, PAGE 10) 


Réveille-toi! 


Le week-end est bientôt terminé! 


Pour un réseau d'écoles françaises 


Première partie: D’hier à aujourd’hui 


par JEAN LESIEUR 


Nous publions aujourd'hui la première 
partie de ce texte dont nous  pu- 
blierons la fin la semaine prochaine, 
Aujourd'hui: une analyse historique et 
sociologique des conditions qui ont 
mené à la situation que l'on connaît 
de nos jours, 


Des lois répressives votées à l'encon- 
tre d'un groupe, d'une culture, ou 
d'une langue, n'entrahent pas forcé- 
ment la disparition de ce groupe, de 
cette culture, ou de cette langue. 


Inversement, des lois permissives 
votées en faveur d'un groupe, d'une 
culture, ou d'une langue, n'entraïhent 
pas forcément la survie et l'épanoulis- 
sement de ceux-ci, 


Le domaine de la loi et celui des faits 
ne concordent pas toujours, L'histoire 
de la langue française au Manitoba 
le prouve, 


L'enseignement français a rarement 
joui au Manitoba d'un statut légal aus- 
si favorable qu'aujourd'hui, Sur le plan 
des faits, tout n'est pas aussi rose, 


Au début du siècle, c'était l'inverse: 
les lois étaient hostiles, mais, par di- 
vers moyens, faisant preuve d'un 
niveau élevé de conscience de groupe, 
les Franco-Manitobains réussirent à 
donner à leurs enfants un enseigne- 
ment français suffisant. 


L'ARRIÈRE PLAN: UN CONTEXTE 
ANTI-FRANÇAIS 


En 1870, le système d'éducation en 
vigueur dans la province était bi- 
confessionnel, et permettait aux ca- 


tholiques francophones du Manitoba 
d'apprendre, de s'exprimer, de vivre 
dans leur langue, 


Ce système permissif évolua bientôt, 
dans un contexte généralement anti- 
français, En 1879, le Conseil Législa- 
tif, dont une des fonctions était de 
protéger les droits de la minorité ca- 
tholique, fut aboli, Dix ans plus tard, 
le gouvernement cessa la publication 
dans les deux langues des comptes 
rendus des débats de la Chambre. 
Quelques mois après, les membres de 
la législature adoptèrent un projet de 
loi visant à l'abolition de l'usage du 
français dans l'Assemblée Législati- 
ve, la fonction publique, les publica- 
tions gouvernementales et les tribu- 
naux de la province. 


Dans le domaine scolaire, la majorité 
des députés vota en 1890 en faveur 
d'un système d'écoles non-confes- 
sionnelles devant être administrées 
par des commissions scolaires et par 
un ministère de l'éducation. Les mino- 
rités catholiques, victimes de cette 
centralisation qui les noyait dans la 
masse, protestèrent devant les cours 
de justice et le parlement fédéral. 
Sans succès. 


Pourtant, après une élection fédérale 
chaudement contestée, les gouverne- 
ments fédéral et manitobain s'enten- 
dirent sur une formule qui devait por- 
ter le nom ‘d'arrangement Laurier- 
Greenway”. Une clause de ce règle- 
ment prévoyait la création d'un systè- 
me permettant l'enseignement dans 
une langue autre que l'anglais là où 
dix élèves avaient pour langue mater- 
nelle une langue autre que l'anglais. 


L'anglicisation galopante 


L'article qui suit est le résultat d'une recherche 
faite par le directeur adjoint de l'école de Sainte- 
Anne, Roger Legal, dans le cadre d'une thèse de 
maitrise intitulée ‘‘Bilingualism, socioeconomic 
status, intelligence and scholastic achievement 
— An analysis of some Franco-Manitoban stu- 


dents”. 


Un résultat de zéro si- 
gnifierait un équilibre par- 
fait entre les deux lan- 
gues, un résultat positif 
signifierait un bilinguis- 
me à dominance française 
et un résultat négatif si- 
gnifierait un bilinguisme 


L'échantillon de cette 
étude comprenait 50% 
des étudiants francopho- 
nes de de et de 8e an- 
nées de toutes les écoles 
de la Division Scolaire 
Rivière-Seine; soit 185 
jeunes. |l est à noter que 
n'étaient retenus comme 
“étudiants francophones” 
que ceux qui répondaient 
(c) à la question suivan- 
te: 


A la maison, mes parents 
parlent français 


a) parfois (0 - 25% du 
temps) 


b) environ la moitié du 
temps (25% à 75% du 
temps) 


c) la plupart du temps 
(75% à 100% du 
temps) 


Les étudiants retenus 
pour l'échantillon  n'é- 
taient donc que des jeu- 
nes qui avaient été expo- 
sés largement à la langue 
française. || en fut décidé 
ainsi parce qu'on pouvait 
craindre que les jeunes 
dont les parents parlaient 
moins de 75% du temps 
en français à la maison 
risquaient d'être déjà pas- 
sablement assimilés. 
Ces étudiants furent sou- 
mis à un test d'associa- 
tion de mots. 


| À LIBERTE, mercredi 28 avril 1976 / 3 


Ce test de bilinguisme 
est une modification d'u- 
ne technique utilisée par 
Wallace Lambert en 1962 
à l'Université McGill. Des 
mots français et des mots 
anglais sont présentés 
aux jeunes et ceux-ci sont 
invités à écrire autant de 
mots qui leur viennent à 
l'esprit et qui semblent 
correspondre d'une certai- 


ne façon au mot stimu- 
lus sont au nombre de 32, 
soit 16 mots français et 16 
mots anglais; ils sont 
présentés dans l'ordre a b 
b a, c'est-à-dire 8 mots 
français suivis des 16 
mots anglais suivis des 8 
autres mots français. Cet 
ordre fut choisi parce qu'il 
est censé neutraliser les 
effets d'apprentissage et 
d'habitude face au ques- 
tionnaire et aussi neutrali- 
ser les effets de fatigue. 


Enfin, pour chaque su- 
jet, la somme des asso- 
ciations aux mots fran- 
çais est compilée (MF). 
Il en est fait de même 
avec les associations aux 
mots anglais (MA). Ces 
sommes sont ensuite uti- 
lisées pour établir un 
pointage d'équilibre selon 
la formule suivante: 


MF - MA 
——— X 100= -——— 


MF + MA 


à dominance anglaise. 


Il apparaissait donc rai- 
sonnable d'estimer que 
trois catégories pouvaient 
être formées selon ces 
critères. Les étudiants 
dont les résultats seraient 
tombés entre -15 et +15 
seraient nos bilingues à 
dominance française et 
ceux dont les résultats se 
seraient situés au-des- 
sous de -15 seraient les 
bilingues à  dominance 


_anglaise. 


OR, SELON CES CRI- 
TÈRES AUCUN  ETUDI- 
ANT NE TOMBAIT DANS 
LA CATEGORIE DE BlI- 
LINGUES À DOMINANCE 
FRANÇAISE. SUR 185, 
PAS UN SEUL! 98 
ÉTAIENT DES BILIN- 
GUES ÉQUILIBRÉS, 87 
DES BILINGUES À DO- 
MINANCE ANGLAISE. 


Ce qui ressort donc de 
façon non - équivoque, 
c'est que si aucun étu- 
diant de l'échantillon ne 
peut être qualifié de bilin- 
que à dominance françai- 
se, les parents ne de- 
vraient pas craindre de 
placer leurs jeunes dans 
un programme totalement 
français.m 


Les Canadiens-Français — ainsi que 
les nombreux immigrants arrivés d'Eu- 
rope de l'Est à la fin du 19e siècle — 
se prévalurent largement de cette 
clause, Trop largement selon certains. 


LA RÉPRESSION 


Une campagne s'engagea, orchestrée 
par le Manitoba Free Press et son 
directeur J, W. Dafoe — qui désirait 
que le Manitoba soit un endroit où 
puissent s'épanouir les valeurs britan- 
niques en matière d'éducation et de 
gouvernement, 


Dans une série de plus de cent articles 
publiés entre 1912 et 1916 sur la situa- 
tion scolaire, le quotidien rappela tout 
d'abord que les francophones devaient 
évoluer dans un pays anglophone et 
qu'il serait “criminel” de les priver 
des outils nécessaires pour le faire 
adéquatement, Plus tard, le Free 
Press s'inquiéta de l'accent mis par les 
francophones sur la religion catholi- 
que, qui “engendrait un esprit sépa- 
ratiste”. 


Au début de 1916, le Free Press de- 
manda l'abolition pure et simple du 
système permettant l'enseignement 


L'Actualité 


dans une langue autre que l'anglais. 


La pensée des gouvernements qui se 
succédèrent au pouvoir lors de cette 
période évolua dans le même sens que 
celle du Free Press, “Tout le monde 
doit savoir l'anglais”, s'exclama le 
Premier Ministre Norris en 1913, ‘Si 
cela implique la refonte de la loi, cela 
sera fait”, 


Des promesses furent pourtant faites 
aux Canadiens-Français. On leur dit 
que d'éventuels projets de loi anti- 
bilingue viseraient les nouveaux immi- 
grants et non les Canadiens-Français. 
Ceux-ci étant en effet souvent unilin- 
ques, ils pouvaient se prévaloir d'avoir 
rendu, par la force des choses, la pro- 
vince véritablement bilingue. 


Mais la peur des adeptes du concept 
de la “common nationality” de voir la 
province se morceler fut la plus forte, 


Le 10 mars 1916, la Législature abolit 
la clause de l'arrangement Laurier- 
Greenway qui permettait l'enseigne- 
ment dans une autre langue que l'an- 
glais. Tout le programme bilingue du 
niveau secondaire était laissé intact. 
Cela ne préservait pas pour autant les 


(SUITE, PAGE 7) 


L'ORIGINE DE L'UNION JACK" 


L'Union Jack" — vous savez —, c'est le drapeau de la 
Grande-Bretagne. C'est le drapeau qui flotte au mât de la 
résidence du Lieutenant-Gouverneur de la Province, re- 
présentant de la Reine, lorsqu'il y est présent. L'origine 
de ce drapeau remonte à la Conquête normande de l’An- 


gleterre saxonne, en 1066. 


Durant la nuit du 27 septembre 1066, la flotte que le duc 
de Normandie avait rassemblée à Saint-Valéry-sur-Som- 
me, faisait voile vers la côte anglaise. Mille six cents na- 
vires de classe et autant d'autres plus petits transportant 
soixante mille hommes, six mille chevaux. Au point du 
jour, le 28, les drakkars reposent, à marée basse, sur les 
sables de Pevensey. Le monde occidental est à la croisée 
des chemins, Les Normands occuperont l'Angleterre, y 
mettront de l'ordre, y demeureront, la marquant à jamais. 


L'Eglise saxonne avait graduellement échappé au contrô- 
le de Rome qui ne percevait plus “l'impôt sacré”, ne re- 
cevant que des ‘dons gratuits et personnels”. La papauté, 
anxieuse d'établir sa suprématie sur tous les princes chré- 
tiens vit d'un bon oeil et encouragea le projet du duc 
Guillaume d'envahir l'Angleterre. On en vint ainsi à con- 
sidérer l'expédition normande comme une croisade et les 
mères de familles ‘envoyèrent leurs fils combattre pour 


” 


le salut de leurs âmes. . .” 


Le duc de Normandie vogue donc, dans la nuit du 27 au 

28 septembre 1066, sûr de lui. N'a-t-il pas pour lui, dons 
du pape, un cheveu et une dent de saint Pierre, et, contre 
Harold, le roi Saxon, une bulle d'excommunication? 


Le drakkar ducal est peint en rouge et en blanc. Sa voile 
est jaune et rouge. Au mât, l'étendard que lui a donné le 
pape Alexandre [! pour l'expédition. C'est un ‘panneau 
chargé d'une croix (...) dont sortira un jour la bannière 
de saint Georges”. Plus tard, avec la croix de saint André, 


ce sera l’ “Union Jack”! 


L'étendard fameux fut conservé dans l'Abbaye de la Ba: 
taille, que le duc de Normandie avait fait construire sur 
le lieu de sa victoire sur Harold, à Hasting (Battle). On 
l'y préserva jusqu'en 1931 alors que le monastère, qu'une 
prédiction ancienne avait condamné au feu, fut détruit 


par l'incendie. .. 


Jean de Lotainville 


Sources : La Varende — ‘Guillaume le Bâtard,:conqué- 
rant "Flammarion, 1946. 


Re 


( 


JUBILAIRES — À la Maison-Mère des Soeurs Missionnaires Oblates, dimanche dernier, huit religieuses 


ont été honorées pour leurs nombreuses années de vie religieuse. 


Assises, première rangée: Soeur Marie-Gertrude (70 ans); Soeur Saint-Henri (Cécile d'Amours, 60 ans); 
Debout: Soeur Thérèse Champagne (25 ans); Soeur Simonne Dionne (25 ans); Soeur Hélène Chaput (25 


ans); Soeur Marguerite Viau (50 ans); Soeur Reine Régnier (50 ans); Soeur Cécile Bellavance (50 ans). 


Feu l'abbe Albert Brunet 


Monsieur l'abbé Albert 
BRUNET est décédé le 24 
avril, peu après minuit, à 
l'Hôpital Général de 
Saint-Boniface 


Albert Brunet, âgé de 
81 ans et six mois, est né 
le 4 octobre 1894 à Sainte- 
Ursule (Québec), Après 
ses études primaires à 
l'école de Saint-Jean-Bap- 
tiste, il entre au Petit 
Séminaire de Saint-Boni- 
face (1909-1916), tout en 
faisant son cours classi- 
que et ses études philo- 
sophiques au Collège de 
Saint-Boniface, 


En 1916, il commence 
ses études théologiques 
au Grand Séminaire de 
Montréal (1916-19), Il 
poursuit sa préparation à 
la prêtrise par un stage 
au Petit Séminaire de 
Saint-Boniface. Monsei- 
gneur Arthur Béliveau 
l'ordonne prêtre le 29 juin 
1920 à Saint-Jean-Baptis- 
te. 


L'abbé Albert Brunet 
exerça son ministère d'a- 
bord comme vicaire à 
Somerset (1920-21), puis 
à la Cathédrale de Saint- 


Boniface pendant vingt 
ans (1921-41), C'est alors 
qu'il est nommé curé à 
Fannystelle (1941 - 56), 
puis à Saint-Adolphe, 


Il se retire du ministè- 
re actif en 1965 et réside 
quelques années à Saint- 
Norbert puis à Saint-Boni- 
face, 


Monsieur l'abbé Brunet 
faisait partie de la pre- 
mière classe d'élèves du 
Petit Séminaire et fut 
donc parmi les premiers 
élèves de cette institu- 
tion à devenir prêtre. De- 
puis quelques années lil 
était le doyen d'âge des 
prêtres du diocèse de 
Saint-Boniface, Mention- 
nons également que 
l'abbé Brunet fut Vicaire 
Forain de 1952 à 1956 et 
membre du Conseil d'Ad- 
ministration de 1948-65, 


Les funérailles seront 
présidées par Monsei- 
gneur Antoine Hacault, 
archevêque dans la Ca- 
thédrale de Saint-Bonifa- 
ce, mardi matin le 27 avril 
à 10h00, L'inhumation au- 
ra lieu au cimetière de la 
Cathédrale. 


QUESTIONS ET RÉPONSES 


de pensior 


(Q) Mon mari est décédé le mois dernier. Il était tra- 
vailleur autonome et gagnait au-delà de $1000 par an- 
née. |! a toujours complété son rapport d'impôt et éga- 
lement toujours payé ses cotisations au Régime de 
pensions du Canada. Je suis âgée de 63 ans. Suis-je 
éligible aux prestations mensuelles de veuve, ainsi 
qu'à la prestation globale de décès? Quand commen- 
ceraient ces bénéfices et comment longtemps seraient- 
ils payés? 


391HNVW SOLOHd4 


N173SSY 


(R) Oui. Sur demande vous pouvez recevoir la presta- 
tion globale de décès de même que la prestation men- 
suelle de veuve. Le montant des prestations sera déter- 
miné d'après les gains et contributions de votre défunt 
mari. Votre pension de veuve pourra commencer le 
mois suivant le mois du décès et continuer à vie à 
moins que vous vous remariez. 


(Q) Mon mari est décédé il y a deux ans et je ne me 
suis pas remariée. Il avait toujours payé au Régime de 
pensions du Canada depuis 1966. J'ai deux enfants à 
charge, mais je n'ai jamais fait de demande de presta- 
tions auprès du Régime de pensions du Canada. Si je 
le faisais maintenant, aurais-je droit à des prestations? 


Le président de la Centrale des Caisses populaires du Manitoba, 
Me Renald Guay, s'adresse à l'assemblée annuelle de l'institution 


tenue la semaine dernière, à Saint-Boniface. (R) Oui. Si vous faites une demande maintenant et que 


celle-ci est approuvée, vous recevrez des prestations, 
rétroactivement pour un an de la date de votre deman- 
de. 


(Q) Est-ce qu'une veuve peut continuer à travailler si 
elle reçoit des prestations de veuve? 


(R) Oui. Une veuve peut continuer à travailler et à con- 
tribuer au Régime de pensions du Canada. Ceci pour- 
rait lui donner droit à des bénéfices de retraite ou d'in- 
validité en raison de ses propres cotisations. 


al Aid Manitoba 


Centre Juridique Communautaire La Sen 


(Q) Mon épouse est décédée le mois dernier et avait 
toujours contribué au Régime depuis 1966. J'ai trois 
enfants à charge de moins de 18 ans et demeurant 
avec moi. Toutefois, je travaille et mes gains sont au- 
delà de $10,000 par année. Suis-je éligible à des pres- 
tations sous le Régime de pensions du Canada? 


leg 


(R) Oui. Sur demande vous pouvez être éligible à une 
prestation mensuelle de veuf, de même qu'à une pres- 
tation globale de décès. Vous pourriez également re- 
cevoir des prestations d'orphelins pour vos trois en- 
fants. Le fait que vous travaillez présentement et con- 
tribuez au Régime ne vous empêche pas de recevoir 
des prestations. 


D 
MESSENGER ANb re 
6 LT, Us 
DA (Division de l'automobile) 

Réparations — Service complet 
557° rue Marion, Téléphone: 233-7242 


L'AIDE JURIDIQUE. — C'est jeudi dernier que le Centre Juridique 
Communautaire La Sem a officiellement ouvert ses portes au 401, 
du boulevard Provencher, à Saint-Boniface. 


PA 
1 / LA LIBERTE, mercredi 28 avril 1976 


Du côté de la cuisine 


DES CRÉPES DE MAÏS, 


BIEN CHAUDES 
ET CROUSTILLANTES 


Le petit déjeuner est un repas important. Après 
huit heures ou plus de sommeil, chacun a besoin 
d'énergie pour satisfaire aux exigences de la journée. 
C'est l’occasion de tenter votre famille avec .des 
aliments qui éveillent l'appétit. 


Selon le Comité de Nutrition Kellogg, un petit déjeuner bien 
équilibré doit contenir aussi bien des aliments qui fournissent des 
protéines, des vitamines et des minéraux que de l'énergie alimentaire 
Il devrait de plus procurer à peu près le quart des besoins de 
nourriture pour la journée, Un petit déjeuner composé de céréales 
et de lait, fournit les éléments nutritifs indispensables à toute 
alimentation saine 

Pourquoi ne pas essayer ces délicieuses crêpes de mais, faites à 
partir de céréales entières et de lait; elles sont nutritives et varicront 
agréablement votre menu, 


CRÊPES DE MAÏS 


4 t, de flocons de maïs Kellogg 
1t, de farine tout-usage 

4 c, à thé de poudre à pâte 

% c, à thé de sel 

1 c, à soupe de sucre 

2 oeufs 

% de tasse d'huile végétale 

2 tasses de lait 


1, Mesurer les flocons de maïs, puis les émietter finement, Dans un 
petit bol, mélanger les miettes, la poudre à pâte, le sel et le sucre, 
Mettre de côté, 

Dans un grand bol, battre les oeufs en mousse, Incorporer l'huile 
et le lait, Verser les ingrédients secs et continuer de battre 
jusqu'à consistance lisse, Laisser reposer environ deux minutes 
3, A l'aide d'une mesure de 1/4 de tasse, laisser tomber la pâte à 
crêpes sur une plaque préalablement graissée et chauffée, 
Retourner une fois, jusqu'à ce que la crépe soit bien dorée sur les 

deux côtés, Servir chaude avec une compote de fruits 


> 


Peut donner jusqu'à 14 crêpes. 


Carottes et oignons “Grand Style” 


Lorsqu'on est à la recherche d'un légume nutrifif, sa- 
voureux et bon marché, n'oubliez pas la carotte. Dis- 
ponible à l'année longue, elle est une excellente sour- 
ce de vitamine A et fournit également plusieurs miné- 
raux importants. 


Lors de l'achat de carottes, recherchez celles qui sont 
fermes, lisses et bien conformées. Assurez-vous de 
l'absence de signes de détérioration et remarquez la 
couleur orange car plus elle est foncée, plus la carotte 
contient de la vitamine A. Entreposez les carottes dans 
un endroit frais comme dans un sous-sol ou réfrigéra- 
teur dans un sac de plastique perforé. Une livre de ca- 
rottes peut servir quatre personnes. 


Pour les cuire, n'utilisez qu'une petite quantité d'eau et 
une casserole couverte. On obtient alors un produit à 
son meilleur au point de vue saveur, couleur et valeur 
nutritive. Les servir légèrement croquantes, nature ou 
avec d'autres légumes. Les carottes sont également 
délicieuses crues où cuites dans un mets en casserole. 


Par ailleurs, les oignons sont un autre légume que l'on 
retrouve facilement l'année durant. Ils ajoutent une 
touche piquante aux soupes, salades et mets en cas- 
serole. Les oignons peuvent être cuits seuls, au four ou 
en crème. 


En achetant des oignons, les choisir fermes, bien 
formés, brillants et à pelure sèche. Les acheter dans 
des sacs (en plastique ou genre filet) de 2, 3, 5, 10 
livres ou plus. Recherchez la catégorie Canada No 1 
pour bénéficier de la meilleure qualité. Conservez les 
oignons dans un endroit frais, sec et bien aéré; il se 
garderont très bien durant plusieurs semaines. 


Les oignons congelés à 0oF peuvent se conserver un 
an environ. Pour congeler, il faut enlever la pelure, ha- 
cher les oignons et empaqueter en quantités définies 
pour différents usages. Avant de les cuire, faire décon- 
geler pendant 90 minutes et les utiliser dans les recet- 
tes réquérant des oignons hachés. 


Les Services consultatifs de l'alimentation, d'Agricul- 
ture Canada ont crée pour vous deux délicieuses recet- 
tes, l'une utilisant des oignons et l'autre, des carottes. 


OIGNONS AU GRATIN 


3 tasses d'oignons tranchés 
2 c. à table de farine 
/2 c.athé de sel 
Pincée de poivre 
12 tasse (6 onces) de fromage cheddar, râpé 
1 c. à table de beurre 
1 c. à table d'eau 
2 c. à table de chapelure beurrée 


Disposer 1 tasse d'oignon dans un plat à four graissé. 
Mélanger la farine et les assaisonnements. Saupou- 
drer 3 du mélange de farine sur les oignons, puis par- 
semer d'Y2 tasse de fromage. Alterner les ingrédients 
afin d'obtenir deux autres couches. Parsemer de beur- 
re; ajouter l'eau. Couvrir et cuire à 3500F jusqu'à ce 
que tendre (environ 1 4 heure). Découvrir, parsemer de 
chapelure et continuer la cuisson jusqu'à ce que brun 
(environ 10 minutes de plus). Quantité: 6 portions. 


CAROTTES A LA POMME 


3/2 tasses de carottes en dés 
22 tasses de pommes tranchées 
V2 tasse de sucre 

V2  c.a thé de paprika 

2 c. à table de beurre 


Bouillir les carottes jusqu'à tendreté. Mélanger les 
carottes et les pommes et verser dans un plat à four 
graissé. Saupoudrer de sucre et de paprika. Parsemer 
de beurre. Cuire à 3750F pendant 30 minutes en 
remuant occasionnellement. Quantité: 6 portions. 


L'AIDE JURIDIQUE 


L'aide juridique s'occupe souvent de cas relevant de 
l’'Assurance-Chômage, de cas de compensation aux 
travailleurs, de problèmes que peuvent avoir les gens 
qui demeurent dans des foyers, de cas: d'assistance 
sociale, de problèmes se rapportant à la Cour juvénile. 
Pour plus de renseignements, on doit s'adresser au 
CENTRE JURIDIQUE (SEM), au 401, boulevard Pro- 
vencher, au téléphone: 233-4538. 


AVIS AUX AMATEURS DE “SOCCER”.— Un groupe 
de fans du ballon rond a décidé de se réunir une ou 
plusieurs fois par semaine pour laisser libre cours à 
leur amour du sport le plus répandu dans le monde 
entier. Lieu de leurs ébats: le terrain de sport du 
Collège, le vendredi soir. 


Tous ceux (ou celles) qui aimeraient se joindre à ce 
groupe sont cordialement invités. Pour plus de détails, 
prendre contact avec: Harry Ragoonaden, 233-0446, 
ou Jean Lesieur, à La Liberté, 247-4823. 


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de ci, 
de ça... 


Pour les a- 
mateurs des petites cases dans les cerveaux (vous 
savez, 50-50, 25:75, etc.), c'est 20-80, C'est-à-dire 
qu'au bureau de l'Aide juridique, boulevard Proven- 
cher, à Saint-Boniface, on peut s'occuper de vous en 
français deux après-midi par semaine, les vendredi 
et lundi, Autrement, c'est en anglais, .. 


“Bilinguisme'” deux fois la semaine, 


LEE 


La poutre dans l'oeil, — Le ministre fédéral des Fi- 
nances, l'honorable Donald $, Macdonald, il y a quel 
ques jours, avouant que la lutte du gouvernement 
contre l'inflation n'a pas jusqu'ici donné grand-cho- 
se, en a accusé les provinces et les municipalités qui, 
a-t-il déclaré, dépensent trop. . , Quand on connait 
le Fédéral, , .! 

LEE 


Nom français, — La compagnie Imperial Oil Limi- 

ted, dit-on, songerait à franciser sa raison sociale, I 

s'agirait de la ‘Compagnie pétrolière limitée”, 
CR 


En français, — Au congrès provincial du parti libéral 
du Québec, toute la documentation distribuée aux 
délégués était en français seulement, il n'y avait pas 
de service de traduction simultanée (pour aider les 
anglophones), et dans les ateliers et à la plénière, à 
peu près personne n'utilisa l'anglais, Les Québécois 
n'ont pas de complexes... 

LEE] 


La soirée du hockey. — Certains se sont étonnés tout 
au long de l'année — et plus récemment lors de la 
dernière partie entre Montréal et Chicago — que des 
parties retransmises sur le réseau français de Radio 
Canada dans l'Est ne le soient pas dans l'Ouest, Se- 
lon un porte-parole de CBWFT, la raison en serait 
que, ces parties n'étant pas retransmises sur le ré- 
seau anglais ni dans l'Est ni dans l'Ouest, la firme 
détentrice des droits de retransmission des parties 
de la Ligue Nationale aurait peur de devoir faire fa- 
ce aux revendications de téléspectateurs anglopho- 
nes qui s'estimeraient lésés, Mais apparemment, per- 
sonne ne s’estime lésé dans l'Est, Alors pourquoi se- 
rait-ce différent dans l'Ouest? Les anglophones dé- 
sireux de regarder du hockey ici pourraient même 
faire d’une pierre deux coups : assister à une partie 
de leur sport préféré et apprendre un peu de fran- 
çais, 

LEE | 


Pour mieux combattre l'inflation, — En six mois, le 
nombre des employés de la Commission anti-infla- 
tion est passé à plus de 600, A la mi-février, la Com- 
mission avait prévu, en ‘“budgétant.., qu'il lui fau- 
drait 398 employés pour fonctionner... 


LEE) 


Jardinage, — Avez-vous commencé à préparer le ter- 
rain? Vous y gagneriez beaucoup en jardinant cette 
année, aux prix où sont les aliments... 


LEE | 


La révolte des porcs. — Le “Manitoba Hog Producers 
Marketing Board” nous fait savoir dans un commu 
niqué que les animaux dont il fait commerce sont 
sur le point d'organiser des manifestations de protes- 
tation contre la campagne qui veut leur faire porter 
la responsabilité de l'épidémie de grippe appelée por- 
cine (swine flu en angliche), De nombreux vétérinai- 
res ont en effet déclaré que les porcs n'avaient rien 

à voir avec cette forme de grippe, L'un d’entre eux 

a déclaré, quant à lui ÿque la seule manière dont un 
porc pouvait transmettre la grippe à un homme était 
en se livrant avec lui à des activités contre nature. 


*+* 


Es-tu “motivé”? — La motivation est un dangereux 
facteur de dépersonnalisation, La victime est dispen- 
sée d'analyser; elle fait taire les distinguos de sa rai- 
son pour ne s’en remettre qu’à la consigne de pul- 
sions artificiellement déclenchées, Un enfant ‘’mo- 
tivé” à faire une chose plutôt qu’une autre se sou- 
met spontanément aux impératifs d’un conditionne- 
ment qui le pousse à faire des choix dont le contrôle 
lui échappe. Le “motivé” est un aliéné, 


LEE | 


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LE 
LA LIBERTE, mercredi 28 avril 1976 / 5 


Ce sera grande fête au 
village de Lorette les 22 et 
23 mai pour marquer le 
75e anniversaire de l'arri- 
vée des Soeurs de Saint- 
Joseph de Saint-Hyacin- 
the dans l'Ouest cana- 
dien, C'est le 12 septem- 
bre 1877, au village de la 
Providence, Saint-Hyacin- 
the, Québec, que naissait 
cette congrégation. Le 
fondateur était Monsei- 
gneur Louis-Zéphirin Mo- 
reau et la fondatrice Eli- 
sabeth Bergeron. 


Vingt ans après la fon- 
dation de la congréga- 
tion, on réclamait déjà 
les services de ses mem- 
bres au Manitoba. On 
peut se demander com- 
ment on a pu réussir à 
obtenir des religieuses, 
en un temps où elles suf- 
fisaient à peine aux de- 
mandes de l'Est, et sur- 
tout en s'adressant à un 
évêque qui avait fondé 
une communauté pour 
donner de meilleures ins- 
titutrices aux enfants des 
paroisses pauvres. On 
était à l'époque où seules 
les classes privilégiées 
avaient accès aux collè- 
ges et aux couvents. Mon- 
seigneur Moreau s'inquié- 
tait en 1877 de la pauvreté 
de l'enseignement dans 
les écoles primaires de 
son diocèse, il n'avait 
donc pas encore pensé à 
répondre aux besoins des 
autres paroisses du Qué- 
bec, encore moins à ceux 
des provinces de l'Ouest. 


“Pour lutter contre le protestantisme et l'anglicisation” 


L'ARRIVÉE DANS L'OUEST, EN 1901, 
DES SOEURS DE SAINT-JOSEPH DE SAINT-HYACINTHE 


par SOEUR ANNETTE SAINT-PIERRE, 8.),8.h. 


A l'occasion du sacre 
de Monseigneur Adélard 
Langevin, à Saint-Boni- 
face, en 1896, l'évêque- 
coadjuteur de Saint-Hya- 
cinthe, Monseigneur Dé- 
celles, qui avait assisté à 
la cérémonie, avait fait 
une promesse à l'élu du 
jour. Monseigneur Lange- 
vin rappelle cet engage- 
ment dans la correspon- 
dance que nous avons 
consultée à l'évêché de 
Saint-Hyacinthe, Il faut 
dire que les suppliques 
ont été nombreuses et 
émouvantes pendant les 
cinq années d'attente au 
Manitoba. 


Qui connaissait les 
Soeurs de Saint-Joseph 
en 19007? Et à qui revient 
l'initiative de les faire 
venir au Manitoba? Mon- 
sieur le curé Joseph Du- 
fresne, frère de la deuxiè- 
me supérieure générale de 
la congrégation, connais- 
sait par sa soeur Hen- 
riette les débuts et les 
objectifs des ‘filles de 
Monseigneur Moreau”. Il 
voulait des religieuses 
pour l'école du village de 
Lorette où, ‘on devait lut- 
ter contre le protestan- 
tisme et l'anglicisation”. 
Les délibérations furent 
longues entre les évêques 
de Saint-Boniface et de 
Saint-Hyacinthe. Des 
conditions sont  claire- 
ment émises dans une 
lettre de Monseigneur Dé- 
celles adressée à Monsei- 
gneur Langevin le 25 jan- 


La fondatrice des Soeurs de Saint-Joseph, Mère Saint- 
Joseph [Elisabeth Bergeron]. — Agée de 26 ans, Elisa- 
beth Bergeron, avec trois autres filles aussi pauvres 
qu'elle, quittent la demeure de son père Théophile 
Bergeron, pour se diriger vers une modeste maison 
choisie par Monseigneur Moreau. Cette pauvre école 
de La Providence, à Saint-Hyacinthe, devenait la rési- 
dence de la nouvelle communauté et l’école primaire, 
où l’on accueillera quelques enfants du village. C'était 


le 12 septembre 1877. 


6 / LA LIBERTE, mercredi 28 avril 1976 


vier 1901, On y parle des 
diplômes des soeurs qui 
doivent être acceptés par 
le Ministère de l'Educa- 
tion, du chauffage de 
l'école, des livres utilisés 
par les élèves, etc... No- 
tons quelques points inté- 
ressants stipulés dans les 
articles deux et cinq de la 
même lettre. ‘Les soeurs 
ne tiendront pas de pen- 
sionnat en aucun temps 
— mais les élèves (filles) 
pourront coucher jus- 
qu'au vendredi soir, alors 
qu'elles devront retour- 
ner — à moins de raisons 
graves (tempêtes et che- 
mins très mauvais) dans 
leurs familles. Si les 
soeurs les nourrissent, on 
paiera $5.00 par mois avec 
10 sous pour chaque re- 
pas qui pourrait être pris 
entre le vendredi et le 
lundi, Si les parents four- 
nissent les aliments, on 
chargera $1.50 par mois. 
Les soeurs n'auront pas 
le Saint-Sacrement dans 
leur maison, afin de pou- 
voir plus facilement don- 
ner le bon exemple à la 
paroisse, en se rendant 
à l'église pour la messe et 
la visite au Saint-Sacre- 
ment'', On comprend 
maintenant la  frugalité 
des repas de ce temps; 
on se rend compte aussi 
que Monseigneur ignorait 
la pauvreté des paroisses 
catholiques au Manitoba 
où les églises ne sont 
pas chauffées durant la 
saison froide. 


Le départ de huit jeu- 
nes religieuses pour Win- 
nipeg s'effectua le 21 août 
1901. Quatre d'entre elles 
devaient se rendre en Sas- 
katchewan et les autres 
devenaient les fondatrices 
du couvent de Lorette. 
C'étaient Soeur  Saint- 
Louis de Gonzague (Elise 
Blanchette de la Présenta- 
tion), Soeur Saint-Léon 
(Alida Robichaud, de 
Nashua, New Hampshire) 
Soeur Sainte-Anastasie 
(Rose-Alma Bélisle de 
Saint-Guillaume) et Soeur 
Saint-Jean-Baptiste (Ma- 
rie-Luce Cormier de Saint- 
Pie de Bagot). 


Monsieur le curé Jo- 
seph Dufresne accueillit 


les voyageuses à la gare 
de Winnipeg, le vendredi, 
23 août 1901 à 12h15. On 
se dirigea immédiatement 
vers Saint-Boniface où le 
Grand Vicaire, l'abbé Aza- 
rie Dugas, reçut les “mis- 
sionnaires"” à l'archevé- 
ché. Ensuite, on se rendit 
à la maison vicariale des 
Soeurs Grises pour y 
prendre le diner. Après 
avoir quitté les quatre re- 
ligieuses qui se rendaient 
en Saskatchewan, Mon- 
sieur le Curé Dufresne 
accompagna celles qui 
devaient s'installer à Lo- 
rette, On prit le train et, à 
l'arrivée à la gare de Loret- 
te, trois carosses atten- 
daient les fondatrices. Le 
premier carosse était con- 
duit par Monsieur William 
Lagimodière, député, et 
les autres par deux pa- 
roissiens de Lorette dont 
l'un était Monsieur Jean 
Arpin. 


Après une visite au 
presbytère de la paroisse, 
on se rendit à l'église. 
Pour souligner l'heureux 
événement, on sonna la 
cloche que nous retrou- 
vons aujourd'hui dans le 
clocher du couvent de 
Lorette. Cette cloche avait 
été donnée pour l'église 
de Lorette par Monsieur 
Jean-Baptiste Lagimodiè- 
re, fils, surnommé La 
Prairie, Les dames du vil- 
lage avaient préparé le 
souper dans le couvent 
temporaire qui compre- 
nait quelques  apparte- 
ments séparés des salles 
de classe. Les religieuses 
déménageront dans une 
maison neuve dès le 31 
août suivant. 


A l'école, l'inscription 
se chiffra à 95 élèves, de 
la première à la cinquiè- 
me année. Deux institutri- 
ces se partageaient la tâ- 
che. En 1903, on avait 3 
classes et neuf élèves en 
musique. En 1913, on 
comptait 4 institutrices 
enseignantes. En 1921, 
on agrandissait le cou- 
vent car il y avait 8 reli- 
gieuses de Saint-Joseph 
à Lorette. On y enseignait 
alors la onzième année 
et le total des élèves s'éle- 
vait à 122. 


Pour assurer le gfte aux 
étudiantes qui désiraient 
être pensionnaires à Lo- 
rette et, en même temps, 
permettre la rencontre des 
religieuses de l'Ouest, on 
construisit un couvent en 
1959, Les soeurs Hélène 
Dion et Clarisse Berge- 
ron menèrent le projet à 
bonne fin, Une maison 
très confortable pouvait 
loger une cinquantaine 
de pensionnaires et une 
trentaine de religieuses. 


Actuellement, 16 reli- 
gieuses vivent au couvent 
de Lorette. Les unes à la 
retraite partagent leur 
temps entre la prière, la 
visite aux malades; les 
autres sont plus actives: 
institutrices, secrétaires, 
bibliothécaire. 


Le 22 mai, les 74 mem- 
bres de la congrégation, 
présentement dans 
l'Ouest, invitent parents 
et amis à une messe d'ac- 
tion de grâces et à une 
réception à l'Ecole Lagi- 
modière, Des centaines 
d'invitations ont été a- 
dressées aux quatre coins 
de la province, Le 23 mai, 
ce sera l'Alumni à Lorette. 
On se réjouit à l'avance 
à la pensée de revoir les 
anciens étudiants, profes- 
seurs, commissaires et 
inspecteurs d'écoles. Par- 
dessus tout, la joie de 
revoir Mère Catherine Far- 
mer, supérieure générale 
de la Congrégation et an- 
cienne directrice de l'éco- 
le secondaire de Lorette. 


(À SUIVRE) 


Les quatre premières religieuses de la 
congrégation des Soeurs de Saint- 
Joseph de Saint-Hyacinthe, à venir 


au Manitoba (1901). 


De gauche à 


droite, Soeur Saint-Louis de Gonza- 
gue (Elise Blanchette), Soeur Sainte- 


Anastasie 


(Rose-Anna 


Chèvrefils), 


Soeur Saint-Léon (Alida Robichaud), 
et Soeur Saint-Jean-Baptiste (Marie- 
Luce Cormier). Les gens de Lorette, 
les moins jeunes, seront touchés de 
cette photo qui leur rappellera des 


souvenirs... 


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droits des Franco-Manitobains dans la 
mesure où une proportion infime de la 
population atteignait ce niveau d'ins- 
truction, 


UNIS FACE À LA RÉPRESSION 


Face à cette décision, les Franco-Ma- 
nitobains s'unirent et s'organisèrent 
au sein de l'Association d'Education 
des Canadiens-Français du Manitoba 
dont le premier congrès devait démon- 
trer dès juin 1916 une unité parfaite 
de tous les francophones de la provin- 
ce. 


Grâce à l'existence de cet organisme 
para-politique fort et efficace, grâce à 
la détermination de la population fran- 
co-manitobaine et du personnel en- 
seignant, les francophones de la pro- 
vince continuèrent d'ériger un système 
d'éducation parallèle, 


Tout le monde se groupa derrière 
l'Association et, malgré la loi, collabo- 
ra étroitement à la mise au point et à la 
réalisation d'un programme d'études 
françaises, Cette détermination et 
cette union empêchèrent les menaces 
de devenir réelles. Au point que Lionel 
Groulx pouvait écrire dans les années 
20: ‘La persécution de 1916, loin de 
dissoudre les énergies, les a réveil- 
lées, tonifiées, et l'école française, 
pour précaire que reste sa condition, 
n'a jamais été plus robuste ni plus 
efficace”. 

LA RECONNAISSANCE 
OFFICIELLE 

Le militantisme des Franco-Manito- 
bains commença bientôt à porter ses 


fruits. Et le statut officiel du français 
s'améliora graduellement. 


RESERVEZ LES 25, 26, 27 JUIN 
(vendredi, samedi, et dimanche) 


D’hier à aujourd’hui (suite) 


Dès 1931, le Teacher's Guide, publié 
par le ministère de l'éducation, faisait 
état de la possibilité d'employer des 
“méthodes d'enseignement différen- 
tes là où la langue de la population est 
autre que l'anglais”, 


En 1953, le Frère Bruns prépara un 
rapport sur l'enseignement du fran- 
çais dans les grades 1 à 6 des écoles 
publiques, L'auteur de ce rapport fai- 
sait appel à des arguments qui com- 
mençaient à faire leur chemin dans 
l'opinion publique, d'ordre pédagogi- 
que, culturel, et politique, et préci- 
sait que l'enseignement du français 
au Manitoba contribuerait à solidifier 
l'unité nationale. 


En mai 1955, le Manitoba School! Jour- 
nal donnait officiellement avis que le 
ministère autorisait l'enseignement du 
français dans les années 4 à 6. 


Les pressions des Franco-Manito- 
bains continuèrent de s'accentuer par 
l'intermédiaire de l'AECFM. 


En. 1959, une commission royale 
d'enquête sur l'éducation recomman- 
da que l'on puisse enseigner le fran- 
çais à partir de la première année. Cet- 
te même année, le ministère approuva 
une liste de manuels d'enseignement 
qui pour la première fois faisait res- 
sortir la distinction entre le français 
destiné aux francophones et le fran- 
çais destiné aux anglophones, 


Plus tard, le Premier Ministre lui-mé- 
me, Duff Roblin, dans un discours 
qu'il prononça en français, se déclara 
en faveur de l'enseignement du fran- 
çais dans les écoles dès la première 


année, moyen efficace", disait-il, ‘de 
bénéficier de l'héritage culturel de 
notre pays”, 


Enfin, le 4 juillet 1963, le ministre 
de l'éducation Stewart McLean déclara 
à Brandon qu'un nouveau programme 
d'enseignement du français pour les 
enfants de langue maternelle française 
serait mis en place au mois de sep- 
tembre de cette même année. 


UNE DÉCISION QUI EN APPELLE 
D'AUTRES 

Cela ne suffisait pas, Le contexte s0- 
cial dans lequel les Franco-Manito- 


bains évoluaient avait en effet changé 
grandement tout au long de cette lutte 


qui aboutissait avec cette décision du - 


4 juillet, La disparition progressive de 
la vie familiale et communautaire, l'in- 
fluence grandissante des media anglo- 
phones, entraïnèrent la disparition 
graduelle des Mots de vie et de culture 
française où le problème principal 
était, dans la première moitié du 
Siècle, l'apprentissage de l'anglais 
langue seconde, 


Le bilinguisme du début du siècle était 
un bilinguisme à deux volets dis- 
tincts: deux groupes distincts, deux 
langues distinctes, deux modes de vie 
distincts. 


Il était maintenant conçu en termes 
de communication à sens unique entre 
une minorité et une majorité dans la 
langue de la majorité. 


Les éléments du problème avaient 
donc radicalement changé. Tout le 
monde savait l'anglais. Le problème 
était maintenant de ne pas perdre le 
français. k 


Le 16 juillet 1963, le député Laurent 
Desjardins, dans une lettre ouverte 
au Premier Ministre, demanda au gou- 
vernement de reconnaître le principe 
du bilinguisme scolaire, de former des 
maîtres en français, et de permettre 
l'enseignement en français dans des 
matières autres que le français, L'As- 
sociation des Commissaires de Lan- 
gué Française abonda dans le sens 
des propos du député, et déclara que 
le temps était venu où ‘le français doit 
devenir langue d'enseignement, et pas 
seulement sujet d'enseignement", 


En avril 1967, la loi 59 fut votée, Elle 
autorisa l'emploi du français comme 
langue d'enseignement de toute ma- 
tière pendant la moitié de la journée 
Scolaire au plus. Cependant, les règle- 
ment de la loi limitèrent l'emploi du 
français aux matières non scientifi- 
ques. 

Trois ans plus tard, soit en 1970, le 
gouvernement Schreyer proclamait la 
loi 113 qui faisait du français, au mé- 
me titre que l'anglais, une des deux 
langues officielles dans le domaine 
de l'enseignement au Manitoba, Par 
cette loi, le français devenait, comme 
l'anglais, langue d'enseignement dans 
la province. 


En 1971, le gouvernement créait une 
section française chargée de mettre 
au point des programmes d'études. 
Puis en coopération avec quelques di- 
visions scolaires offrant déjà un pro- 
gramme français d'études, le minis- 
tère lança le premier programme im- 
porant de développement de l'éduca- 
tion française en 1972—73,. 


(SUITE, PAGE 17) 


LES FRANCO-MANITOBAINS 
1970 - 1976 


: pour 
La SAINT-JEAN-BAPTISTE Plus ça change... 
| Fête des Franco-Manitobains Plus c’est pare ill! 
à 


La Broquerie, Manitoba 


_— Concours de Mademoiselle Manitoba Français 
— Défilé de chars allégoriques 
— Soirée populaire en plein air 


— Tournoi de balle 


— Kiosque de services “licenciés” 


ATTENTION! 


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PARENTS DU PARC WINDSOR 


La S.F.M. 

vous encourage 
à voir 

LE ROITELET 
de Claude Dorge 
du 30 avril 


au 8 mai 


Windsor? Aimeriez-vous inscrire votre enfant de 4 ans à cette mater- 
nelle française? 


Jean-Louis Hébert 
dans le rôle de Louis Riel 


| Voulez-vous savoir ce qui se passe à la Mini-Maternelle du Parc Ë 


La maternelle, tout en préparant votre enfant pour le jardin, lui permet 
de rencontrer d'autres camarades de son âge, de s'amuser, parler et 
vivre en français. 


Une production du Cercle Molière présentée par... 


Si un tel programme vous intéresse, venez à notre soirée d'informa- 
tion le 3 mai à 20h30, à l'école Lacerte. Un goûter sera servi. 


K? LES CAISSES POPULAIRES DU MANITOBA 


Pour plus de renseignements, communiquez avec Germaine, au 256- 
2896, Jeannette au 256-4989, ou Cécile au 257-2252, 


LE CONSEIL JEUNESSE PROVINCIAL 
ATTENTION! ATTENTION! 


LES CONSEILS LOCAUX 


Vous êtes convoqués le 1er mai, à une réunion de planification au Centre culturel 
franco-manitobain. Votre exécutif vous attend. || n’y a aucune raison que votre con- 
seil ne soit pas représenté. Votre président est chargé de trouver deux représentants. 


Voyez-y!1!! 


|, À LIBERTE, mercredi 28 avril 1976 / © 


(spectacles et arts) 


Les Gais Manitobains 


L'ensemble folklorique, Les Gais Manitobains, recherche des jeu- 
nes intéressés à faire partie du groupe SPECTACLE, une équipe dis- 
ciplinée qui a pour but d'initier des spectacles folkloriques démon- 

s trant la joie de vivre canadienne et franco-manitobaine. Des projets 
et des voyages intéressants pour le groupe sont déjà planifiés pour 
la saison prochaine. Si vous êtes intéressés à faire partie de ce 
groupe (l'expérience n'est pas un prérequis) communiquez avec LES 
GAIS MANITOBAINS, 340, boulevard Provencher, Téléphone: 233- 
8972. 


jeudi et vendredi 
jusqu'à 9h p.m. 
samedi, jusqu'à 6h p.m. 


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8 / LA LIBERTÉ, mercredi 28 avril 1976 


DES FILMS FRANÇAIS 


A l'occasion de la ses- 
sion en Mass Media qui 
se tiendra au Collège Uni- 
versitaire de Saint-Boni- 
face, l'Office des Com- 
munications Sociales of. 
frira au public vendredi 
le 7 mai à 20h00 à la salle 
Caron, un film de haute 
qualité, LA CHAISE VIDE, 


“LA CHAISE VIDE" est 
un drame en couleurs réa- 
lisé par Pierre Jallaud, — 
Thème: — “La vie quoti- 
dienne d'une mère céliba- 
taire, ou une solitude 
habitée à deux niveaux" 
— évocation discrète trai- 
tée avec une rare délica- 
tesse, 


Ici, la relation mère- 
enfant est vécue sous nos 
yeux, dans le souvenir du 
père, dont l'absence est 
comme une présence in- 
térieure. Ce poème où le 
petit CYRIEL STOCKMAN 
et MARTINE CHEVALIER 
représentent, avec un na- 
turel parfait, l'Enfant et la 
mère, entre les quatre 
murs d'une chambre aux 
couleurs de pastel, est 
visité par la musique, re- 


On annonce qu'un THÉ DU PRINTEMPS aura lieu à 
l'école ‘Queen Elisabeth", au 363, de la Promenade 
Enfield, le 7 mai, de 14 à 17 heures et de 19 à 21 heures. 
Parents, anciens de l'école, enseignants et résidents 
des alentours sont cordialement invités. L'entrée coûte 
50 sous. 2 


NOTRE-DAME-DE-LOURDES 


Le quatorzième festival de musique et activités ryth- 
miques aura lieu à Notre-Dame-de-Lourdes les 3, 4, 5 
et 6 mai. La première séance aura lieu lundi soir le 3 
mai à 7h30 à l'Institut collégial Notre-Dame. Tout le 
monde est bienvenu. 


CONCERT 


Les orchestres des écoles de Winnipeg présenteront 
leur concert annuel en la salle du Centenaire de Winni- 
peg mardi, le 5 mai à 20 heures. On peut obtenir des 
billets en composant 233-6242 ou à l'entrée, le soir du 
concert. Adultes: 52.00, étudiants et personnes de 
l'âge d’or: $1.00. Deux orchestres et deux fanfares 
composées d'élèves de la quatrième à la douzième 
année offriront des oeuvres variées. Marie-Claude 
Brunet, Michel Forest, Lise et Alain Gautron, Marc 
Kolt, tous de Saint-Boniface, sont membres de ces 
orchestres. Si d'autres jeunes musiciens veulent deve- 
nir membres de ces orchestres au début de la 
prochaine année scolaire, ils doivent s'adresser à 
madame Mary Pauls, au 489-6373. 


“LES INTRÉPIDES" EN CONCERT 


Le 16 mai prochain en la salle Pauline-Boutal, la Chora- 
le des Intrépides présentera la basse bien connue, 
Fernand Girard. Sa voix chaude et profonde dans un 
répertoire des plus variés saura vous émouvoir. Ce 
n’est pourtant qu'une partie de la surprise puisqu'il y 
aura à ce concert des sourires angéliques. . . nous y 
reviendrons. Procurez-vous vos billets au C.C.F.M. au 
prix de 3 dollars pour le concert de 20h30 et de 1 dollar 
pour la matinée à 14 heures. 


Louis Molin, secrétaire 


LE CHÂTEAU 


tenue et discrète, de l'o- 
carina de MAXIME LE 
FORESTIER, qui a peur 
de briser le charme mira- 
culeux de cette solitude 
comblée, Le père de l'en- 
fant, joué par DANIEL 
QUENAUD, n'est qu'un 
souvenir, mais il fait par- 
tie de la vie intérieure de 
la mère et de l'enfant, 
pièce nécessaire à la soli- 
tude de leur univers et à 
leur douloureuse espéran- 
ce, 


Film à voir: 


Entrée: Adultes 51,50 
Etudiants: $1. 


LE MILIEU DU MONDE 
(Middle of the World) — 
film bientôt à l'affiche au 
Kings avec version fran- 
çaise. Film suisse. Dra- 
me psychologique réali- 
sé par Alain Tanner. 


Un jeune ingénieur ma- 
rié et père d'un enfant, 
Paul Chamoret est choisi 
comme candidat à la dé- 
putation de son comté. 
Au cours d'une réunion 
électorale, il  rernarque 
une serveuse d'origine ita- 
lienne, Adriana, et cher- 
che à la revoir. Il entame 
avec elle une liaison qui 
risque de compromettre 
sa carrière politique. De 
fait il est battu aux élec- 
tions... et... 


Dès le départ, le réali- 
sateur prend une certaine 
distance avec son sujet 
qu'il traite avec une élé- 
gante froideur. L'intrigue, 
pour simple qu'elle appa- 
raisse, se développe à 
plusieurs niveaux et la 
mise en scène fait sentir 
de façon subtile les pres- 
sions sociales et les obs- 
tacles psychologiques 
auxquels doit faire face 
l'amour précaire des pro- 
tagonistes. Un découpage 
soigné et un rythme lent 
font ressortir la justesse 
des observations et l'in- 
terprétation apparait na- 
turelle tout en laissant 
deviner la complexité des 
personnages. 


À travers l'évocation 
d'une liaison éphémère, 
ce film livre un constat 
désenchanté sur les rela- 
tions humaines et les 
pressions sociales. 


Communications sociales 
Mass Media 
622, avenue Taché 
Saint-Boniface, Man. 
R2H 2B4 


POUR UN 
RÉSEAU 
D'ÉCOLES 
FRANÇAISES 


Il n'existe en ce moment 
au Manitoba pas de pro- 
gramme-cadre, donc pas 
d'écoles, donc pas de ré- 
seau d'écoles françaises, 
tel que préconisé par le 
document de travail du 
Bureau de l'Education 
Française (B.E.F.) intitulé 
“Pour un réseau d'écoles 
françaises au Manitoba”, 
PARCE QU'IL N'EXISTE 
PAS AU MANITOBA DE 
POLITIQUE OFFICIELLE 
D'EDUCATION FRAN- 
ÇAISE. 


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la région dans un rayon de 20 milles 


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Le Festival Bach 


Les organisateurs du 
Concours BACH ont inno- 
vé cette année, abandon- 
nant la formule d'équipes 
représentatives d'écoles 
pour adopter celle du Fes- 
tival de Granby où ce sont 
des individus qui s'affron- 
tent devant un jury. La 
première sairée de ce con- 
cours nouvelle formule 
s'est déroulée le week- 
end dernier au Cent Nons, 
et elle a permis à onze dé- 
butants de se qualifier 
pour les demi-finales du 
week-end prochain, On 
reconnait sur nos photos, 
de gauche à droite, en 
haut: Jacqueline Massi- 
cotte, de Saint-Pierre, Li- 
se Martel, de Saint-Clau- 
de, Marc D'Eschambault, 
de l'Ecole Guyot, Susan 
Barton, de Sainte-Rose, 
et Martine Brunette, de 
Lorette. En bas: Alain 
Boucher, du Petit Sémi- 
naire, Jeannine Rosset, 
de Saint-Claude, Rose- 
Marie David, du Précieux- 
Sang, Pauline  Lamou- 
reux, du Précieux-Sang, 
Doris Pantel, de l'Ecole 
Guyot, et Gilles Petit, du 
Petit Séminaire. Quatre 
de ces chanteurs en herbe 
se qualifieront pour la 
finale. Pour inspirer ces 


participants, on avait fait 
venir Monique Fillion qui, 
depuis sa brillante per- 
formance de Granby (elle 
s'était classée deuxième 
à ce festival d'envergure 
nationale), n'avait pas fait 
bénéficier le public du 
Cent Nons de son im- 


pectacles et arts 


—— LA LIBERTE, mercredi 


mense talent.  Rendez- 
vous samedi et dimanche 
prochain pour les demi- 
finales de la catégorie 
débutants et le début de 
la compétition des semi- 
débutants. Gilberte Bohé- 
mier sera également de la 
fête. 


28:avril:1976 /:9 


Informations 
agricoles 


Louis Molin est l'animateur de l'émission 


Louis Molin 


vendredi, 


Actuel agricole, qui passe sur les ondes de 
CKSB de 7h10 à 7h30 a.m., du lundi au 


LE CONGRÈS DU CONSEIL DES GRAINS 


Le sujet brûlant qu'a ex- 
posé le président de l'As- 
sociation du développe- 
ment de la voie maritime 
des grands lacs, M, Jack 
McDonald, est l'augmen- 
tation possible des taux 
et tarifs sur la voie mari- 
time, Toutes augmenta- 
tions imposées par le Ca- 
nada sur les taux et tarifs 
de la voie maritime cana- 
dienne seront préjudicia- 
bles à notre commerce et 
toucheront directement 
les producteurs de grains 
de l'ouest. Il en coûte 
actuellement aux cargos 
employant la voie mariti- 
me 15,000 dollars et les 
augmentations prévues 


ponsable de la Commis- 
sion canadienne du blé, 
M. Otto Lang, a déclaré 
que les augmentations 
prévues sur les transports 
et tout spécialement sur 
les taux et tarifs de la voie 
maritime, étaient inévita- 
bles. Les usagers, a-t-il 
dit, doivent comprendre 
qu'ils doivent payer pour 
un tel service à moins 
qu'ils puissent prouver 
qu'ils sont dans l'incapa- 
cité de le faire. On envisa- 
ge donc l'avenir avec de 
grandes difficultés d'aug- 
menter ou même de main- 
tenir un retour équitable 
pour les producteurs. Il 
faudra une fois de plus 


taux et tarifs sur la voie 
maritime, Ils ont aussi 
accueilli favorablement 
l'annonce par le Conseil 
des grains d'un marché 
potentiel en Corée du sud 
pour l'orge fourragère et 
les suppléments protéi- 
ques, À ce sujet, le pro- 
blème demeure de pou- 
voir offrir et vendre nos 
grains à des prix compé- 
titifs. La double menace 
qui plane actuellement 
sur nos marchés est d'u- 
ne part, l'incertitude de 
production reliée aux con- 
ditions climatiques et 
d'autre part, les décisions 
politiques qui affecteront 
la manutention et le trans- 


LA REVUE DES 
MARCHÉS À TORONTO 


Les prix des taures et des 
boeufs engraissés mon- 
taient de 1$50 du 100 li- 
vres au début de la se- 
maine; en raison des ar- 
rivages considérables 
vers la fin de la semaine, 
les prix fléchissaient clô- 
turant au niveau de la se- 
maine précédente, Les 
taures étaient cependant 
moins touchées et les va- 
ches et les taureaux con- 
servaient les gains du dé- 
but de semaine, 


Les prix des veaux de 
boucherie et du bétail 
pour l'élevage et l'engrais- 
sement étaient en hausse. 
Les prix des brebis fai- 
blissaient légèrement tan- 
dis que ceux des agneaux 


LA BANQUE FÉDÉRALE 
DE DÉVELOPPEMENT À SAINT-BONIFACE 


La Banque fédérale de 
développement, qui four- 
nit des services financiers 
et de gestion-conseil aux 
petites entreprises, ou- 
vrait officiellement  au- 
jourd'hui ses bureaux de 
la succursale de Saint- 
Boniface au 851 du boule- 
vard Lagimodière à Win- 
nipeg. 


Au cours de la réception 
à laquelle assistaient des 
personnalités des milieux 
de l'administration muni- 
cipale, des affaires et 
des professions, M, AE. 
Laforest, directeur de la 
succursale, présentait M, 
S,. Kanee, président du 
conseil d'administration 
de la Banque à Winnipeg. 
M. E. R. Clark, vice-pré- 
sident et directeur géné- 
ral en chef de la Banque 
à Montréal, et M. R. H, 
Wheeler, directeur géné- 
ral de la région des Prai- 
ries et du Grand Nord à 
Winnipeg. Ils ont décrit le 
travail de la Banque, en 
faisant remarquer qu'elle 
fournit une aide financiè- 
re-aux entreprises au 


entreprises de tous gen- 
res qui sont incapables 
d'obtenir d'autres  pré- 
teurs le financement dont 
elles ont besoin à des 
conditions acceptables, 

La Banque administre 
également un service de 
consultation aux petites 
entreprises, connu sous 
le nom de CASE, et un 
service de formation en 
gestion dans le cadre 
duquel des séminaires 
sont tenus hors des gran- 
des villes sur des sujets 
qui intéressent les pro- 
priétaires et dirigeants de 
petites entreprises, La 
Banque fournit également 
des renseignements sur 
un grand nombre de pro- 
grammes  gouvernemen- 
taux d'aide à l'entreprise, 


Le bureau de Saint-Boni- 
face avait ouvert ses por- 
tes dans des locaux provi- 
soires en septembre der- 
nier pour servir les entre- 
prises de l'est du Manito- 
ba qui relevaient aupara- 
vant du bureau de Winni- 
peg. La Banque compte 
dans le secteur de Saint- 


par la commission d'étu- trouver de nouveaux port des grains. de saison montaient for- 
de porteraient ce chiffre moyens d'écouler nos Les prédictions d'ense- tement. Mn ALL Rod re re 7 A 
à 22,500 dollars; cette produits. mencements du blé par À WINNIPEG tal-actions et d'autres fa- prêts d'environ $6 mil- 


augmentation se répercu- 
terait forcément sur les 


Si l'on voulait définir briè- 
vement le rôle du Conseil 


le Conseil des grains du 
Canada sont inférieures 


CETTE SEMAINE 
Les prix des animaux de 


çons. Elle le fait pour les 


lions.# 


An AAAINeIAUER des grains du Canada, il d'environ 3 millions d'a- boucherie ont varié de 

Ce qui est peut-être plus faudrait dire tout d'abord At RAR HA LA à stables à fortement en 

| de liai- Celles de Statistique Ca- hausse. Les boeuf ? K 
RAR DcA AU Éessee aont Ein ven Lettre à LA LIBERT 


c'est que les navires em- 
ployant actuellement la 
voie maritime descendent 
chargés de grains cana- 
diens et remontent avec 
du minerai américain. 
L'augmentation des taux 
pourrait détourner les a- 
méricains de ce mode de 
transport et les cargos 
devraient alors remonter 


son pour établir le dialo- 
gue entre les différents 
intéressés de cette vaste 
industrie. En plus de re- 
grouper les efforts des 
producteurs et des gens 
du commerce pour obte- 
nir une plus haute renta- 
bilité, le Conseil joue 
aussi le rôle d'aviseur tant 
dans le domaine de la re- 


nada. Cette différence 
marque peut-être le réa- 
lisme du Conseil en ce qui 
a trait à l'écoulement des 
blés de qualité sur le mar- 
ché international. Notre 
blé dur de printemps est 
désiré et apprécié mais 
tous nos clients éventuels 
ne sont pas assez riches 
pour l'acheter. 


graissés se sont bien ven- 
dus dès l'ouverture en rai- 
son de la demande; vers 
la fin de semaine, leurs 
prix baissaient de 1$ à 
1$50. La vente des taures 
a suivi la même courbe 
et leurs prix clôturaient 
25 à 3$ moins cher. 


Les prix des vaches en 


Éducateurs ou bousilleurs? 


Monsieur le Rédacteur, 


“Tu veux ou tu ne veux 
pas?”, article publié dans 
LA LIBERTE ainsi que 


le bôuttt de tôuttt”'. Mais 
attention! Le Québecois 
nous prévient: “Faut pas 
que vôus barrez la rôuttt." 


Educateurs profession- 


CS Fa À hausse à l'ouverture, ga- 

la voie maritime sans RUR que dans le Mar- À ce sujet, beaucoup gnalent 2$, leur ke ts une Eu rt nels, il existe des cours 
ing. at d'avl eurs Fre . 

charge payante. Cette g sont d'avis quil faudra Se chsuite ralentie et de perfectionnement. A- 


perspective coûterait aux 
céréaliculteurs des prai- 
ries, une augmentation 
des coûts de transport 
qu'ils sont incapables de 
payer aux prix actuels 
des céréales. 


Le groupe Palliser, forte- 
ment représenté au con- 
grès, s'est dit inquiet des 
politiques encourageant 
le développement des fa- 
cilités portuaires du Paci- 
fique. Ces mesures sont 
détrimentales aux compa- 
gnies de grains opérant 
sur le continent en favori- 


Dans l'est du pays, le 
Conseil s'est penché sur 
l'importance de subvenir 
aux besoins locaux en cé- 
réales fourragères; à cet 
effet, toute la question 
du transport par voie 
d'eau est vitale. Pour la 
même raison et aussi 
pour assurer des réser- 
ves suffisantes aux ports 
de l'Atlantique, le Con- 
seil a chargé le docteur 
Elizabeth Candlish de fai- 
re une étude sur les facili- 
tés portuaires de la côte 
est. 


diversifier nos cultures de 
blé et pouvoir garantir à 
nos clients outremer des 
prix compétitifs et des 
classes de blé qui con- 
viennent à leurs besoins 
et à leurs pouvoirs d'a- 
chats. Nos producteurs 
du Manitoba sont cons- 
cients des difficultés et 
à l'exemple des produc- 
teurs des provinces, ils 
seront les premiers à 
transformer leurs produc- 
tions s'ils sont guidés par 
tous les responsables du 
marketing d'une façon 


leurs prix clôturaient au 
niveau de ceux de la se- 
maine précédente. 


Les prix des taureaux en 
hausse au début de se- 
maine se sont maintenus 
jusqu'à la clôture. 


Les veaux lourds de bou- 
cherie se sont bien ven- 
dus, leurs prix se sont 
accrus d'environ  2$50 
pour la semaine. 


Les animaux pour l'éleva- 
ge et l'engraissement ont 
êté vensus jusqu'à 3$ plus 


bains, fait l'éloge du ré- 
seau des écoles françai- 
ses et encourage la popu- 
lation à appuyer la diffu- 
sion de ce réseau et dis- 
siper toute confusion. 


Comment les auteurs 
de cet article veulent-ils 
promouvoir la langue 
française et vanter ‘la 
langue de Molière” en em- 
ployant le mot ‘“enfar- 
ger'? N'existe-t-il pas as- 
sez de mots dans notre 
belle langue sans en for- 
ger? Ou bien veut-on dé- 
velopper un jargon mani- 


lors profitons-en! Soyons 
sérieux quand nous par- 
lons d'éducation! Educa- 
teurs ou bousilleurs? 

Dans ce même article, 
on parle de “l'état débile 
où se trouve la langue de 
la jeune génération. 
Peut-on blâmer nos jeu- 
nes quand six messieurs 
du conseil exécutif des 
EFM apposent leur signa- 
ture à un article qui ‘“en- 
farge"? 

Il ne faut pas croire 
que les octrois de déve- 
loppement feront des mi- 


ANT dalle Qui ont'des Les centaines de délé- SAR D aNIAsRe cher en raison de l'ample | tobain à la suite du racles. Les éducateurs 
établissements portuaires gués représentant 28 or- d Ale ANR: dat demande. Le commerce | “joual"? N'est-ce pas là doivent être sincères dans 
existante. ganisations dans l'indus- des 9 des agneaux de saison à | unexemple de confusion? leur tâche. L'effort est 

trie des grains se sont de résoudre le problème été mauvais et les prix nécessaire. || faut bien se 
Invité comme orateur au  préoccupés entre autres, qui consiste à fournir à fortement en baisse. Je comprends un tel je redire: “Il ne s'agira 
congrès, le ministre res- de la hausse possible des la demande mondiale language venant de js que de se faire vio- 


croissante et d'assurer un 
retour équitable aux pro- 


Les prix des porcs va- 
riaient de 61$70 à 60$91, 


Raôul Duguay ou Yaugud 
Luôar qui écrit et nous 


lence à soi-même." 


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E CONFIANCE Porcs exportés: 485 - anu a 174 (ing ! 


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tis comme suit: 615 au Manitoba, 1,160 en Ontario, 50 en 
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/ 
10 / LA LIBERTE, mercredi 28 avril 1976 


PROGRAMME DE LA RADIO ET DE LA TÉLÉVISION 


Pr" 
(«C> COUP 
Gé #7 $ 
” DOEIL 


> 


SEMAINE DU 1er AU 7 MAI 


Denis Mercier dans le rôle de François aux 
Beaux Dimanches (article en page 3). 


QU 


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MANITOBA ‘76 


MARDI 4 MAI À 22H: 


MANITOBA 76 OUVRIRA UN DOSSIER SUR LE 
BUREAU DE L'ÉDUCATION FRANÇAISE 


- avec un petit historique du Bureau de l'Éducation Fran- 
çaise, afin de le situer lors de l’arrivée, en 1972, de 


Monsieur Olivier Tremblay. 


- on suivra ensuite, étape par étape, le travail accompli 


par cet organisme. 


- on cherchera à répondre à la question: “qu’adviendra- 
t-il lorsque Monsieur Olivier Tremblay sera parti?” 


L'émission se terminera sur des commentaires de per- 
sonnes qui ont vu et suivi de l’extérieur, le réle et le tra- 
vail du Bureau de l'Education Française. 


Téléroman 
Y a pas de problème 
lundi 3, 20 h 00 


Hervé échappe 
de justesse 
à la mort 


Comme en font foi ces pho- 
tos, il y a des problèmes à Y a 
pas de problème, le populaire 
téléroman de Réginald Boisvert 
diffusé tous les lundis à 20 heu- 
res, à la chaîne française de té- 
lévision de Radio-Canada. 

A la suite de quel incident ou 


de quelle fausse manoeuvre ou 


* distraction le pauvre Hervé Bru- 


nelle a-t-il failli être broyé sous 
les énormes roues de sa cara- 
vane? C'est ce que les téléspec- 
tateurs apprendront lors du 


prochain épisode de Y a pas de 
problème, le lundi 3 mai à 20 
heures, mettant en vedette no- 
tamment Lionel! Villeneuve dans 
le rôle d'Hervé Bruneile. Y a 
pas de problème est une réalisa- 
tion de René Verne 


CKSB 


1050 


Coup d'oeil radio 


Du lundi au vendredi à midi, Le temps 
qui chante, à CKSB, s’est donné pour 
but de diffuser sans facons, de la musi- 
que légère ou classique. Quant à son 
animateur-responsable, il s’agit de 
Pierre Perreault qui, comme cela se 
voit, est un gars bien sympathique, 
fantaisiste et poète à sa manière. 


Tout le monde est vieux 


C’est en étudiant les titres des chansons de l’émission 
Noctambules du ler mai que m’est apparue tout à coup 
la vérité contenue dans le titre de ces quelques lignes. 
Au premier abord, l’énoncé fait redresser l’échine, mais 
à bien y penser. . . chacun vieillit, de jour en jour, 
d’heure en heure, qu’il ait 60 ou 6 ans. Et comment 
peut-on vieillir sans jamais devenir vieux? La conclusion 
de ce raisonnement, que certains diront sophistique, 
est que tout le monde est vieux. Mais nul n’est besoin 
de recourir à la logique, souvent trompeuse, pour 
affirmer que tout le monde est vieux. La vieillesse, 
comme toute réalité humaine, est relative. Aux yeux du 
bambin de 5 ans, son frère de 17 ans est vieux; aux yeux 


du fonctionnaire de 64 ans, le retraité de 66 ans est 
vieux; aux yeux des adolescents, tous ceux qui ont dé- 
passé la trentaine sont vieux. 


C’est pourquoi nous invitons tous nos auditeurs, de 6 
à 90 ans, à se joindre à Daniel Poulin à l’émission Noc- 
tambules, samedi soir. Il a choisi une douzaine de 
chansons sous le thème: ‘‘vieillir’’. Dans la trentaine, la 
quarantaine, la cinquantaine et jusqu’au bout de son 
âge. Pour certains à deux, pour d’autres en ermite. 
Vieillir: pour un copain, un grand-frère, un père, une 
grand-mère et soi. Vieillir: pour tous, samedi à 23h, à 
l'émission Noctambules. 


L'histoire du coeur 


A l’automne prochain la radio de Radio-Canada CKSB 
mettra en ondes une nouvelle émission qui sera entendue 
chaque semaine durant le week-end et qui demande, 
dès maintenant, la participation des auditeurs. 


Il s’agit de découvrir et de parler des ‘‘émotions des 
canadiens français’” à travers la correspondance privée. 
Il existe plusieurs façons de traiter l’histoire. La corres- 
pondance constitue un moyen particulièrement atta- 
chant et sensible de par sa résonnance humaine. Ce 
moyen de percevoir l’histoire présente aussi l’avanta- 
ge de ne pas avoir été exploité et de ce fait peut nous 
révéler des aspects particulièrement intéressants et iné- 
dits. 


L'émission recherche des témoignages simples, vécus, 
de notre vie quotidienne depuis le milieu du siècle der- 
nier, témoignages qui peuvent s’exprimer au fil d’une 
correspondance traitant des affaires, des voyages, de la 
famille, de la vie sentimentale, de la santé. . ., etc. 


Si vous possédez dans votre grenier ou dans votre secré- 
taire une correspondance de personne à personne qui 
réponde à ces critères vous pouvez le faire savoir par 
écrit au réalisateur: Robert Blondin, Radio-Canada, 
Case postale 6000, Montréal, H3C 3A8, ou en télépho- 
nant (frais virés si nécessaires) à 285-3555. 


Le courrier peut être ancien ou récent. L’anonymat sera 
garanti par contrat. Le courrier doit être de langue fran- 
çaise. Les collaborateurs intéressés ont jusqu’au 30 avril 
pour communiquer avec Radio-Canada et permettre 
ainsi au réalisateur de prendre contact avec eux avant 
la mise en ondes des lettres proposées et retenues. 


Voici un excellent moyen d’écrire l’histoire du Canada 
français d’une façon originale. . . une histoire aux mille 
chapitres écrite avec les joies et les émotions quotidien- 
nes de tous et chacun, en fait, une histoire au rythme 
du coeur. 


76 


‘redi 28 avril 19 


E, mert 


RTI 


4 
[l 


12 / LA LIBE 


es Beaux Dimanches 


François 
le 2, 19 h 30 


Une comédie musicale 
jeunesse 


En première partie des Beaux 
Dimanches, le 2 mai à 19 h 30, 
les téléspectateurs de Radio- 
Canada sont invités à voir Fran- 
çois, comédie musicale réalisée 
par Gilles Sénécal. 

Sur des textes de Réjane 
Charpentier, une musique de Gi- 
nette Bellavance et une choré- 
graphie de Jacques Lemay, 10 
comédiens jouent, chantent et 
dansent dans cette expérience 
télévisée unique en son genre. 

François est un génie. Affi- 
chant un quotient intellectuel de 
282, il a accumulé les diplômes 
universitaires: docteur en philo- 
sophie, docteur en psychologie, 
prix Bonel de biologie. Sa plus 
grande découverte consiste à 
mettre l'intelligence au service 
de tous. Cette possibilité de ni- 
veler les capacités intellectuel- 
les par le haut comporte un 
grand nombre d'implications. Si 
tout le monde est intelligent, on 
peut utiliser son intelligence à 
sa guise: il n'y aura plus d'élite, 
füt-elle intellectuelle, politique 
ou financière. 

François, c'est aussi un rêé- 
veur. Nous le découvrons au dé- 
but de sa vie d'aduite, entre l'u- 
niversité et le monde du travail. 
Toutes les possibilités s'offrent 
à lui. Les portes s'ouvrent tou- 
tes grandes. Et notre héros se 
prépare à faire un choix, soit in- 
venter une vie unique et tout à 
fait personnelle 

Isabelle, celle qui aime Fran- 
çois, est aussi une jeune étu- 
diante britlante. Elle présente 
des moues adorables de petite 
fille, sans trop comprendre 
quelle mouche à piqué son bien- 
aimé. 

Car Francois n'a qu'une idée: 
celle de devenir jardinière d'en- 
fants. 

Les professeurs de l'univer- 
sité, le professeur «Oh» en tête, 
ne saisissent pas le sens pro- 
fond de ce qu'ils considèrent 
comme une lubie. François choi- 
sit de les renier au moment mé- 
me où ils lui rendent hommage. 

C'est entre les murs de la bi- 
bliothèque de la faculté de bio- 
cybernétique qu'isabelle a choisi 


d'avouer à François qu'elle ne 
peut le suivre jusqu'à la mater- 
nelle. Elle recherche la sécurité 
d'une vie académique douillette. 


La très riche famille Lafortune 
se réunit en grandes pompes au- 
tour de cette question épineuse. 
Parents, grands-parents et arriè- 
re-grands-parents sont tous pré- 
sents autour de François, l'héri- 
tier. 

Tous qualifient d'indigne la 
conduite du prodige, ce jeune 
génie à qui les portes de la 
grande industrie sont grandes 
ouvertes. 

D'aiileurs, celui-ci se retrouve- 
ra au milieu d'un groupe de re- 
présentants de la haute finance. 
Sur une musique apparentée au 
chant grégorien, on assistera a- 
lors au ballet merveilleusement 
réglé des président, présidente, 
secrétaires, secrétaires adjoints 
et sous-secrétaires à l'allure mo- 
nastique, transportant des docu- 
ments et consultant des ta- 
bleaux remplis de statistiques 
et de courbes. Tous s’agiteront 
autour de François, récitant di- 
gnement les grands principes de 
l'industrie. 

Autour d'une table où on joue 
à la roulette, c'est la grande scè- 
ne de séduction. Parée de bi- 
joux hérités de joailliers du siè- 
cle dernier, vêtue de satin, ve- 
lours, taffetas et parfums dis- 
crets. la «jeunesse dorée-» pas- 
sera à l'attaque. 

Plus loin, le premier ministre 
et son chef de police tenteront 
par tous les moyens de récupé- 
rer ce génie bizarre et d'orien- 
ter ses recherches vers un nou- 
veau système politique appelé 
«manipulocratie»>. 

Devant tout cela, François dé- 
montre la plus parfaite sérénité, 
sautant les obstacles avec le 
sourire, sans arrogance. Rec- 
teur, président, premier ministre 
et parents en demeurent pan- 
tois. 

Ces 60 minutes faites de 
chansons, musique, danse et 
jeux dramatiques regroupent pas 
moins de 72 rôles. Les 10 co- 
médiens., dont la moitié en sont 
à leur première expérience té- 
lévisée, relèvent le défi avec 
talent. 


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71 # 


Les Beaux Dimanches (S'il n’y a pas de Hockey} 


À 


Les Beaux Dimanches 


ulture et information 


Arsenal 
le 2, 20 h 30 


L'industrie 
des armes 
avec Pierre Nadeau 


«Cela est triste à dire, mais 
dans notre métier, en ter- 
mes militaires, nous pouvons 
miser beaucoup plus sur la 
folie que sur la sagesse des 
hommes». 

L'auteur de ces paroles s'ap- 
pelle Sam Cummings. Cet hom- 
me, rendu célèbre grâce à Pa- 
ris Match et Playboy, est le 
plus grand vendeur d'armes 
privé dans le monde occiden- 
tal. Originaire des Etats-Unis, 
il vit maintenant à Monaco et 
possède des établissements en 
Virginie, à Singapore et en An- 
gleterre. 

Ses mots traduisent cynique- 
ment son attitude à l'égard de 
ses clients. On peut imaginer 
sa stratégie de vente. 

Ce marchand de canons par- 
ticipe à un commerce très lu- 
cratif. On évalue à plus de 300 
milliards de dollars les dépen- 
ses militaires de tous les gou- 


vernements du monde pour 
l'année 1975. : 

Séduits par l'ampleur des 
profits retirés du négoce des 


armes, les gouvernements con- 
trôlent maintenant 95% du mar- 


Li 


ché militaire. Les belles an- 
nées du commerce privé sont 
révolues. 


Privé ou public, le monde de 
la fabrication et de la @&ente 
des armes est très difficile à 
percer. La discrétion constitue 
probablement une des principa- 
les caractéristiques du profil 
d'emploi d'un marchand d'ar- 
mes. Si bien qu'on parle peu 
de ces gens qui jouent un rôle 
très important dans cette cour- 
se mortelle. 

Dans le cadre d'une émission 
spéciale d'information intitulée 
Arsenal, Pierre Nadeau lèvera 
un coin du voile sur cette in- 
dustrie, probablement l'une des 
plus importantes de l'heure. 

Réalisé par Jacques Godbout, 
ce document «percutant» pren- 
dra l'affiche aux Beaux Diman- 
ches, le 2 mai à 20 h 30. 

Arsenal illustrera ce que nous 
connaissons peu où pas du 
tout. Par des rencontres, inter- 
views, visites d'usine, d'école 
d'entraînement et de nombreux 
documents d'archives sur !es 
armes chimiques, atomiques, 
bactériologiques ou classiques, 
nous serons entraînés dans les 
cozlisses de la guerre, réelle ou 
éventuelle, isolée ou mondiale. 


Contes de campagne 
le 2,21 h 30 
(S'il n’y a pas de Hockey) 


«Les Quatre Belles» 


Le 2 mai à 21 h 30, les Beaux 
Dimanches proposent un épiso- 
de de la série britannique Con- 
tes de campagne. 

Cet épisode intitulé /es Qua- 
tre Belles nous raconte l'histoi- 
re d'un jeune journaliste de pro- 
vince ébloui par les quatre plus 
jolies femmes de la petite ville 
où il réside. Henry s'ennuie pro- 
fondément. il n'aime pas son 
travail et sa seule véritable dis- 
traction, c'est d'aller le soir au 
petit café de Mrs. Davenport, 
une si belle femme, mère de 
trois filles aussi belles qu'elle 
et de caractère tout à fait diffé- 
rent. D'abord épris de Christa- 
bel, merveilleuse blonde de 18 
ans, il succombe tour à tour aux 
charmes de Sophie, 17 ans, un 
peu garçonnière, dont la cheve- 
lure flamboyante le rend fou, et 
enfin de Tina qui n'a que 14 ans 
mais dont la précocité et l'es- 
pieglerie l'enchantent. 

Henry va très souvent au Ca- 


fé. il invite au cinéma ou au bal 
les trois filles ensemble ou iso- 
lément. Christabel, Sophie et 


Tina se payent joyeusement sa 
tête et un beau jour, Henry croit 
que le monde va s'écrouler 
quand il arrive devant le café à 
jamais fermé. Mrs. Davenport a 
vendu son établissement pour 
ouvrir une pâtisserie dans une 
autre ville. C'est dans cette ville 
que le pauvre Henry échoue à 
son tour pour se retrouver, par 
hasard, face à la belle Mrs. Da- 
venport, mère de trois filles. 
Cette nouvelle de HE. Bates, 
adaptée par Hugh Leonard et 
réalisée par Donald McWhinnie, 
est interprétée par Zena Walker, 
Michael Kitchen, Veronica Quil- 


ligan, Jan Francis et Kate Nelli- 
gan 
Veronica Quilligan interprète le 


rôle de Tina Davenport 


Femme d'aujourd'hui 
semaine du 3 au 7,13h 35 


Quelques-unes 
des chroniques 
cette semaine 


Le mercredi 5 mai à 13 h 35, 
Femme d'aujourd'hui présente 
aux téléspectateurs de la chaï- 
ne française de Radio-Canada 
une émission de Fernand Cho- 
quette mettant en vedette une 
femme commissaire-priseur. 

Pour la première fois dans 
l'histoire de la célèbre galerie 
londonienne Sotheby-Parke-Ber- 
net, la plus importante firme de 
vente aux enchères du monde 
(fondée il y a 232 ans}, une fem- 
me sera appelée à diriger cer- 
taines ventes. La direction de la 
galerie a annoncé dernièrement 
la nomination au poste de com- 
missaire-priseur de Mile Lebby 
Howie, jeune femme de 24 ans 
qui a suivi les cours d'histoire 
de l'art et d'expertise de la fir- 
me. 

C'est Yolande Champoux, cor- 
respondante à Londres, qui a in- 
terviewé Mile Howie. Animatri- 
ce de l'émission: Aline Desjar- 
dins. 

Le vendredi 7 mai, au program- 
me de Femme d'aujourd'hui, on 
verra ia dernière partie de la 
chronique «La Psychologie de 
l'enfant de 0 à 6 ans», avec Fran- 
çoise Faucher comme interview- 
er et Nicole Gilbert-Champagne 
comme recherchiste. Egalement: 
la chronique «Vivre au présent», 
avec Madeleine Arbour, design- 
er d'intérieur, celle du livre, avec 
Hélène Roy et, enfin, une chro- 
nique sur l'alimentation, avec 
Suzanne Leclerc, spécialiste en 
art culinaire au ministère de 
l'Agriculture du Québec. 


Aline Desjardins 


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LA = LE FRANCOPHONISSI- 


LA COMPAGNIE DE LA ME 


TTE 3:30 TELEJOURNAL 
MOUETTE B SECOND REGARD 


SEMAINE : | | LA QUESTION 137$ es D'AUJOUR- 


‘ TELEJOURNAL 

TI DU SPORT 
“ | ROUVELRES Ê L'HUMEUR VAGA- 
A é CHRONIQUE DE 


BONDE : 
FRANCE Comédie avec 


LA LEA = 
; 19h30 LES BEAUX DIMANCHES 
U 3 TION Al François. Comédie musicale de 
Réjane Charpentier, mettant en 
( BWF | GAL vedette Denis Mercier. François 
18 i } Iassé, Gilles Renaud, Jean Bes- 
ré. Jean-Louis Millette, Jean- 


Jeanne ! a 
19-00 LA PETITE PATRIE E e Moreau 


NOUVELL | ! ] Pierre Bélanger, Denyse Chartier, 
Marie-Michèle Desrosiers, Fran- 
LES GRANDS FILMS cine Tougas et Paule Baiilargeon 
Le Grand Bazar. Comédie réali- Musique: Ginette Bellavance 
sée par Claude Zidi, avec Jean- Danseurs: Renée Hébert 
Guy Pechner. Gérard Rinaldi. rad Petterson. Chorégraphie 
Jean Sarrus. (Gérard Filpe! ques Lemay. François 
Michel Galabru et Michel Ser- génie, affichant un quot 
rault. Après avoir perdu leur em- tellectuel de 282: il a à 
quatre joyeux lurons se un tas de diplômes universitai 
utiles dans leur quartier res. Mais c'est aussi un rêveur 
ia conduite du propriétaire 11 n'a qu'une idée: devenir jardi- 
café-épicerie Voici que nière d'enfants bien que les portes 
l'ouverture d'un super-marché met de la grande industrie lui soient 
= en péril l'entreprise de celui-ci ouvertes. Réal: Gilles Senéca 
sema ne du Les Chariots se mettent alors en LES BEAUX DIMANCHES 


frais de l'appuyer dans sa lutte Arsenal. Documentaire de Pierre 
- Nadeau sur le commerce des ar 
LA SAGOUIN F : 
SAGOUINE mes, aussi bien privé que gou- { HANT DU CY- 
vernemental Pierre Nadeau a 


ter mai rencontré un producteur et un 3 Drame avec 


ouvrier beiges. un chercheur ca- 


nadien, le docteur Bull. un ven- 
deur français, wn mercenaire 
" un photographe de Paris Match, | 22 30 EJOURNAL NATIiO- 
au =< - des ouvriers et directeurs d'u- 
sine en israë deux Améri- 
cains, le plus grand vendeur 
1 FTP d'armes privé au mondè, et au 122:50 ) | LLES PROVIN- 
L à Re niveau gouvernemental, le géné- 
7 mai 45 # - ral Howard Fish, du Pentagone CIALES ET SPORT 
F — Réal. Jacques Godbout. , 23h00 FESTIVAL DE MARRAKECH 
LES BEAUX DIMANCHES Documentaire réalisé par Marc'O. 
2 : Contes de campagne: les Quatre «Tamout- (ire de 2). Des tribus 
1976 - Belles. Nouvelle de H. E. Bates, viennent de tous les coins du 
i di S adaptée par Hugh Leonard et réa- Maroc, du sud en particulier, 
mg den ue - lisée par Donald McWhinnie chantent et dansent pendant une 
Mort-. Réal: Jean-Paul Fugère | dizaine de jours (Fr.). 
(dernière) . 22h30 TÉLÉJOURNAL 24h00 LAGARDERE 
22h45 SPORTS-DIMANCHE Feuilleton de Marcel Julian, d'e- 
23h30 CINE-CLUB e É près Paul Féval. Réalisation: 
Pr — » Dear John. Drame réalisé pes Jean-Pierre Decourt. Avec Jean 
FPT NN 22h30 TELEJOURNAL Lars Magnus Lin en vec Jar Piat, Sacha Pitoëff, Marco Perrin, 
» 22h45 NOUVELLES DU SPORT Kuille et Christ cholli Le Jacques  Dufilho, Jean-Michel 
Rh 23h00 bateau de John entre au port Dhernay et Nadine Alari. 5e 
Er ience-fic- pour effectuer un chargement de épisode: Démasqué, le prince de 
tion réalisé par Robert Stevens. sable. Dans un café, John ren- Gonzague s'enfuit en Espagne 
LL D 244 Raymond St-Jacques, Su contre une serveuse, mère céli- avec Aurore, Flor et Peyrolle. 
LA À 4 an Janet MacLachian et bataire d'une petite fille. 1! lui Lagardère, Chaverny et leurs a- 
2 e l 


fait la cour, elle refuse ses 

sujet avances, puis accepte de sortir 

du cerveau avec lui le lendemain (Suédois 
64). 


mis sont sur leurs traces. Pey- 
rolle soudoie Perez le Navarrais 
pour qu'il monte un guet-apens 
dans le défilé de Poncardo. 


MERCREDI VENDREDI 


5 mai 7 mai 
9:15 LES ORALIENS 
9:30 100 TOURS DE CEN- 
TOUR 
9:45 EN MOUVEMENT 
0:00 YOU HOU 
10:15 MINUTE  MOUMOUTE 
10:30 CONSEIL EXPRESS 9-15 LES ORALIENS 
11:00 RECETTES DE JULIET- | g:30 LES 100 TOURS DE 
15 LES ORALIENS TE CENTOUR D 
JTJ FE IN U 
9:30 100 TOURS DE CEN 11:30 LA GRANDE AVENTURE | 9:45 EN MOUVEMENT 9-30 LES 100 TOURS DE 
TOUR dormait tes"! H0:09 ÉA BOITE A LEFTRES FE 483 
45 EN MOUVEMENT as 10-15 MINUTE MOUMOUTE Es 
FAUVES Es ss 9:45 EN MOUVEMENT 
c * UKIS 2 HE ait ; PR. : ! 3 J è 1 U CW 0 
00 LES CHIBOUKIS 2-30 LES COQUELUCHES 10:30 CONSEIL EXPRESS Re 
15 MINUTE MOUMOUTE S RE ; % 11-00 RECETTES DE JULIET- cs : 
3:30 LE TELEJOURNAL É rs M ons Gin 
NSEI ESS CU NAN LAS NES ce 
Rare de 13:35 FEMME D'AUJOUR- [11:30 HISTOIRES SANS PA- 10:30 CONSEIL EXPRESS 
00 RECETTES DE JULIET re 00 ÊQLES, sers 
ce D'HU 12:01 11:00 ETTES DE JULIET 
14:30 IMAGES DU-CANADA 2:00 SKI 11:00 RECETTES DE JULIE 
14:30 CINEMA 12:30 LES COQUELUCHES TE 
00 LES ENFANTS DE 
CHASSEURS CRIS DE 13-30 LE TELEJOURNAL 11:30 LES ANIMAUX CHE 
L'ARCHIPEL MISTASSINI'". D 3 F D'AUJOUR E 
12:30 LES COQUELUCHES pe ; cite 3 Fees EUX 
SE PESt D'HUI 
“ | entaire 
13 30 TELEJOURNAL 0 BOBINO 14 30 CINEMA 
35-FEMME D'AU- FT ‘POLICE MONTEE AU 
RE HU! 7-00 LA VIE EN MOUVE- COMBAT’. Western 
30 CINEMA MENT (Nébut avec Robert Stevens 
‘*LAUREL ET HARDY ee 
8:00 CE SOIR 16:00 BOBINO 14-30 CINEMA 
TET E PIOCHES x é 
+ oder so 18:30 CE SOIR AU MANITOBA |16:30 LE GUTENBERG 


LE DESERT DE FE 


me est mis en branle (Fr. 69). 


BOBINO 17:00 LASSIE > 
LE GRENIER du parc Jarry, les 
San Diego visitent les 1 1/:30 MONDE EN LiBERTE ei 
DANIEL BOONE Montréa mmenta- = ; 
3 — . 18:00 CE SOIR 6-30 LA RIBO DINGUE 
€ n. Analyste: Jean- 8:00 CE 16:30 A RIB LL GU 
CE SOIR Pier roy. Recherches et statis _ RÉRES TE 
tiques: Pierre Murphy Réal. [18:30 CE SOIR AU MANITOBA Ra Las 
CE SOIR AU fichel Quidoz 17:00 DA 
ASE A RTET AE 19:00 LA SOIREE DU HOCKEY Re 
TOBA En cas de pluie: = Commenta- 8:00 CE SOIR 
CINE-SOLEIL » teurs: René Lecavalier, Richard x Fe SAR x À 
SOIREE DU HOCKEY Les 55 Jours de Pékin. Drame Garneau et Lionel Duval. Analys- 18:30 CE SOIR AU - 
réalisé par N cholas Ray, avec te: Gilles Tremblay. Réal: Mi- TO8A 
Les demi-finales Charit E== Ava Faye et chel Quidoz et Jacques Primeau. 5 A 
[e > n 1900, les Boxers 
’ y ui asser > tes 121:30 LE ROBINSON SUISSE | = ES 
GENIES EN HERBE & pre reed ee Es Acec Chris Wiggins. Diana Le- 19:00 SCIENCE REALITE 
L = " ape DS blanc, Michael Duhig, Heater É cee 
‘*ST-JEAN-BAPTISTE Ù e, ils . ds Gran et Micky O'Neill Réal - 19:30 MARCUS WELBY | 
qu nternationai ve ekin ste = me 
= : 1 Don Haldane. + Re RE En “ent — 
vs PETIT SEMINAI & : 20:30 PRIX LOUIS-PHILIPPE 1- 
ou 22:00 LE TRAVAIL A LA CHAI- (=>) 
00 MANITOBA 76 Sur un pas ere) roue dE KAMMANS UNE PLA- — 
£ k La ea > par erge orner, avec — 
30 TELEJOURNAL Funès, Géraldine Cha- Animateur: Serge Laprade, avec CE FORTE = 
: er de Funès et Pau la collaboration de Jacques Hou- RER TES AA = 
NAL de. Scripteur et recherchiste: Mi- 22:30 TELEJOURNAL FR 
21h30 LE 60 che! Dudragne. Réal.: Lisette Le- = HV | NAIIA F3 
22:50 NOUVELLES PROVIN Royer. 22:45 NOUVELLES PROVIN- Lu 
22:30TELEJOURNAL É r PORTS TT 
CIALES ET SPORTS RER 22430 TÉLÉJOURNAL CIALES & SPORTS Fe 
99-44 N = E = 
23h00 RENCONTRES 22:45 NOUVELLES  PROVIN 22 AS NOM ELÉES PRONANE  L D = 
Invité: Marcel! Jouhandeau, écri CIALES ET SPORTS Se Le re = 
vain, 88 ans. 1! évoque son exis- CIALES ET SPORTS RS Elizabeth: = 
rer DRE dun dre Séroal 23:00 CONSOMMATEURS 23h0ü CINÉMA € et Jeremy Siate U t= 
interviewer: Marcel Brisebois AVERTIS Une fille libre. Drame réalisé téran de la FLE En 
Réal.: Raymond Beaugrand-Cham par Claude Pierson, avec Chris- est amené à affron u > 
pagne 23h00 CINEMA CANADIEN e tine Davray, Juliette Vilard, Ro- de de motards violents = 
’ Noël et Juliette. Drame réalisé ger Hanin et Bernard Verley. Une solents. 11 vient en == 
23h30 LES GRANDES BATAILLES e nee > c i ( € DES e ES 
| net) “mas = 
: n telle > uchard, ti c t , q 1 s bres du nl 
PE. 4 cage rer ee se “se Micheline Lanctôt. Noël est un libre. Elle connaît diverses aven- qui est appelée à témo 57 
E- ee se +3 és lus Soux deg Re ee hp ta suit en me, peintre E Er Rp PE ; se 5 
formidable débarquement militaj- ee ET Tr Tac PET RE Er tn CR te tottrcent de io: AR 
re des temps. Le glas du nazis une jeune désespérée, Ju!i Û pourtant elle se refuse (Fr.-it.- police et s'effor t de ti > 


qu'il ramène vivre avec lui (73) can. 70). mider (USA 67). 


CONCOURS CULTURELS 
“S'UNIR POUR GRANDIR" 


Ohé! 
Faites couler la sève de votre imagination!, 

Le comité du Centenaire vous appelle à l'action, Voici 
la chance pour vous de participer à trois concours. 


Ohé! Entaillez vos idées et vos crayons! 


Les concours s'étendront à partir de maintenant et ce 
jusqu'au 30 juin 1976, Les participants ne devront sou- 
mettre qu'un seul poème en vers libres où réguliers, 
De préférence, les textes des chansons et poèmes de- 
vront être dactylographiés, Les textes devront être si- 
gnés d'un pseudonyme et accompagnés d'une envelop- 
pe cachetée contenant le nom véritable et l'adresse de 
l'auteur, 


Pour la catégorie des jeunes, les textes seront recueil- 
lis par les professeurs, Pour les adultes, ils devront 
être remis où envoyés à: Mme Paul Comeault et M. 
Armand Sabourin, 


Les concours seront jugés par un jury constitué de 
personnes désignées par le comité du Centenaire, Les 
gagnants des concours recevront des trophées pla- 
qués du Centenaire de Saint-Jean-Baptiste, Les textes 
retenus seront publiés dans l'album souvenir, Le jury 
se gardera le privilège de décerner des mentions hono- 
rables aux auteurs d'autres textes jugés dignes d'inté- 
rêt. 


Le Comité du Centenaire se réserve le droit de publier 
à toute fin les textes intégralement (sans en changer 
la copie originale). 


*N.B.: Il est bien entendu que le tout devra être rédigé 
en français! 


En pleine forme, on fait tout. 
CONCOURS 


Chanson-Thème (devra être inspirée du thème “S'unir 
pour grandir’). 


Catégories: 
À - Pour adultes. 


B - Pour jeunes: niveau élémentaire, 2e cycle - 4-6e 
‘années, 


iniveau collégial - 7-12e années. 


Chanson Populaire (formule et thème à votre choix). 
Catégories: 
A - Pour adultes. 


B - Pour jeunes: niveau élémentaire, 2e cyclv - 4-6e 
années. 
niveau collégial - 7-12e années. 


Poème (devra être inspiré du thème: “S'unir pour gran- 
dir”, 

Catégories: 

À - Pour adultes. 


B - Pour jeunes: niveau élémentaire, 2e cycle - 4-6e 
années, 
niveau collégial - 7-12e années, 


O 

La Chambre de Com- qui réussissait à fournir 
merce tint sa réunion an- de l'emploi à 10 jeunes 
nuelle le 23 mars 1976. filles l'été dernier. Nous 
Ce fut une réunion d'in- avons obtenu du gouver- 
formation sur le travail nement une couverture 
accompli par chaque or- d'asphalte pour le chemin 
ganisation de la paroisse. d'entrée au village. Nous 


Saint-Jean-Baptiste 


ponsabilité du concours 
de barbes ainsi que de la 
soirée vin et fromage, Nos 
cartes de membres sont 
vendues par les Scouts 
à qui nous accordons une 
commission, ce qui leur 
permet de recueillir des 
fonds pour leurs troupes, 


Le rapport financier 
présenté par le secrétai- 
re-trésorier, M. Jean-Guy 
Hurtubise, fut adopté par 
l'assemblée; la Chambre 
ne dispose pas de som- 
mes énormes, mais peut 
fonctionner agréable- 
ment, 


Voici maintenant les 
rapports des différentes 
organisations, 


La L.F.C. (par Stella 
Beaudette) — On compte 


53 membres et on tint 8 
réunions, On fit cadeau 
de lampe sur pled au 
Centre médical, puis on a 
fourni aide financière aux 
Scouts et aux Guides, aux 
missionnaires (bazar) et 
au Petit Séminaire, Deux 
de nos membres nous re- 
présentent sur l'exécutif 
de la Chambre de Com- 
merce, Nous préparons et 
servons les réceptions a- 
près les funérailles, et 
présentons un cadeau- 
souvenir aux membres qui 
nous quittent pour raison 
de déménagement, Nous 
avons offert à nos mem- 
bres une conférence sur le 
rôle de la femme dans 
l'Eglise, avons eu une 
soirée sociale où les ma- 
ris ont été invités, et 
avons assisté au Congrès 
diocésain à  Saint-Nor- 
bert. 


(suite, page 16) 


LES RÉGIONS 


NOUS ATTENDONS DE VOS NOUVELLES 


Les gens des Régions aiment trouver des nou- 
velles de chez eux dans leur journal, Nous invi- 
tons toutes les personnes qui peuvent nous 
communiquer de telles nouvelles, des chroni- 


ques sur ce qui se passe dans leur patelin, à 
nous les écrire. Les photos sont bienvenues ; 
il faut dire, ici, que les photos en couleurs se 
reproduisent mal dans le journal et que celles 
en noir et blanc sont de beaucoup préférables. 
Nous attendons de vos nouvelles, 


Sainte-Agathe 


ans. || y aura de la soupe 
aux pois, du café, des ra- 
fraïchissements, Venez 
vous régaler tout en féêtant 
notre Centenaire. 


Il y aura grand specta- 
cle genre boîte à chan- 
sons à Sainte-Agathe, le 2 
mai, à 8 heures p.m, dé- 
dié à toutes les mamans. 
Il y aura chants, poèmes, 
musique pour tous, par 
des participants de 6 à 85 


Richard Dorge, président 
du comité du Centenaire 


LelionentreprendIla cigale 


Propos passionnés sur le Certificat 
de dépôt à bord du La Fontaine 
Express de la Banque de Montréal 


Alors que le La Fontaine Express 


d'intérêt.” Les yeux de la cigale 


M. le président, Georges 
Dionne, souhaite la bien- 
venue et donne un comp- 
te rendu des activités de 
la Chambre. || y eut onze 
réunions régulières et 
deux spéciales. Les acti- 
vités sportives ont été 
inscrites dans le bulletin 
du TCAM (Association 
Manitobaine du Touris- 
me et des Conventions). 
Il y eut rencontre avec M. 
Rempel du Bureau de la 
Main-d'oeuvre du Canada 


avons fait installer les en- 
seignes du parc et du 
quai, et nous avons ache- 
té un nouveau drapeau 
pour le village. Nous a- 
vons fait don à l'école de 
80 brochures “Connaître 
son gouvernement”. Nous 
avons donné une récep- 
tion, avec rafrafchisse- 
ments et souvenirs, aux 
participants du cycloton 
de Saint-Joseph. Notre 
participation au Carnaval 
consista à prendre la res- 


HADASSAH — GALERIE D'AUBAINES 


Un grand bazar se tiendra au Centre des Congrès 
de Winnipeg, mardi le 4 mai prochain, sous les 
auspices de Hadassah. Les portes seront 
ouvertes dès 10 heures du matin et ce jusqu’à 
22 heures. Il y aura des aubaines pour tous les 
goûts: vêtements, plantes vertes, pâtisseries, 
etc. Pour vous restaurer, de simples goûters et 


des 


repas complets seront 


servis au Café 


Hadassah. Un tirage totalisant une somme de 
$2,500. de prix viendra clore la journée. 


de la Banque de Montréal pour- 
suivait sa route vers une autre 
succursale de la Banque, le lion 
décida d'entreprendre la cigale 
qu'il juge encore un peu trop 
frivole. Pendant ce temps le con- 
ducteur et les autres passagers, 
ces célèbres personnages des 
fameuses fables, vaquaient à 
leurs occupations coutumières 
discutant et se taquinant les 

uns les autres. 

9%%* Certificat de dépôt 

"Ma chère cigale, dit le lion, 

je ne voudrais jamais que l'on 
dise de vous:—sois belle et tais- 
toi. En conséquence, je vou- 
drais vous intéresser à un place- 
ment qui rapporte un gros 94% 


se mirent à pétiller. "Majesté, 
dit-elle, expliquez-moi, de quoi 
s'agit-il, car plus j'aurai d'argent, 
plus je pourrai en jouir. 
Madame, soyons pratique, 
sérieux et prudent, pensons à 
demain, reprit le lion, car nous 
abordons un sujet grave qui a 
trait à votre sécurité: le Cer- 
tificat de dépôt.” ‘Ne me faites 
plus languir, sire, supplia la 
cigale.” ‘Hé bien voici notre 
affaire, ma chère, proclama le 
lion. Les intérêts sont payés deux 
fois par année. Et, le terme 
minimum est de seulement un 
an alors que les dépôts minima 
et maxima sont de $5 000 et 
$100 000. Bien que vous puis- 


siez vendre en tout temps, le 
certificat n'est remboursable 
qu'à maturité. Bien sûr, les 
intérêts peuvent être investis de 
nouveau à 8%* dans un Compte 
d'épargne véritable. De plus, 

fait intéressant, des fonds sont 
acceptés pour des périodes de 
six mois à un an et pour des 
périodes de deux à cinq ans à 
94%". "Mon cher lion, vous 
parlez comme un grand livre, 
répliqua la cigale qui ne voulait 
pas s'en laisser imposer, mais si 
l'on dépose au-dessus de 

$100 000 combien ça apporte?" 
"Petite coquette va, conclua le : 
lion, renseignez-vous sur ce 
Service Médaille d'Or à la 
Banque de Montréal même 


* Les taux d'intérêt sont sujets à changement sans préavis. 


Quest-ce qu'on peut taire pour VOUS ! 


La Première Banque Canadienne 


Banque de Montréal 


LA LIBERTE, mercredi 28 avril 1976 / 15 


LES RÉGIONS 


Lorette 


MATERNELLE 


Le 28 avril aura lieu 
l'inscription formelle de 
tous les enfants qui ont 
ou qui atteindront le bel 
âge de 5 ans avant le 31 
décembre 1976, A ce 
temps-là le parent devra 
produire la preuve d'âge 
de l'enfant: soit son certi- 
ficat de naissance, soit 
son certificat de bapté- 
me, 


L'enfant et le parent 
auront une entrevue avec 
le professeur, Mlle Val- 
court, et avec la garde- 
malade de l'Unité Sani- 
taire, Mme Page. Vous 
serez contacté par télé- 
phone ou par lettre pour 
vous laisser savoir l'heure 
de votre rencontre. 


Un jeune garçon de 15 
ans (grade X), de bonne 
famille aimerait corres- 
pondre avec un garçon où 
une fille du Manitoba, de 
préférence en français. 
Son adresse est la suivan- 
te: Sylvain Giard, 2209, 
rue Lemay, Saint-Hyacin- 
the, P, Qué., - Code: 
J2S 4A3,. 


Sincères condoléances 
à Mme Almanzor Manai- 
gre et à sa famille à la 
suite du décès de M. Al- 
manzor Manaigre, époux 
et père, âgé de 77 ans. 


Il mourut le lundi 19 avril 
dernier, à l'hôpital de 
Sainte-Anne, après une 
longue maladie acceptée 
avec patience et garda 
toujours sa bonne humeur 
et réservait un accueil 
chaleureux à tous ses 
visiteurs. Il est né à Loret- 
te et y est demeuré toute 
sa vie. 


Nous souhaitons un 
prompt rétablissement à 
nos chers malades: Mme 
Henri Bissonnette et M. 
Lucien Johnson, hospita- 
lisés à l'hôpital général 
de Saint-Boniface. 


La supérieure des 
Soeurs de Saint-Joseph 
de Saint-Hyacinthe, du 
couvent de Lorette, nous 
a quittés pour aller pren- 
dre un repos bien mérité à 
leur maison mère de 
Saint-Hyacinthe. Elle 
était la supérieure du cou- 
vent depuis six ans. Nous 
lui souhaitons un prompt 
rétablissement et un heu- 
reux retour parmi nous où 
elle s'est fait de nombreu- 
ses amies et où elle sem- 
blait se plaire beaucoup. 
Nous la remercions de 
ses précieux services en- 
tre autres vis-à-vis la Li- 
gue, les malades, etc. 
Son passage à Lorette 
nous a laissé un souvenir 
mémorable, Témoignons- 
lui notre reconnaissance 
par nos prières. 


VENTE! 


COMPTANT SUR 
LIVRAISON 


Calculatrice électronique: 


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Léo Demay, représentant 
Téléphone 942-0617 


Powerview 


M. et Mme Paul Alarie 
et Denise sont revenus 
d'un voyage de deux se- 
maines pendant lequel ils 
visitèrent pendant quel- 
ques jours des cousins; 
de là ils se rendirent à 
Saco, Montana, avec une 
cousine de Mme Alarie, 
Cécile Wright; visitèrent 
“Hot Springs’ et jouirent 
de pouvoir se baigner aus- 
si souvent qu'ils le dési- 
raient, C'était  change- 
ment de température d'a- 
vec celle de la tempête 
du Manitoba quelques 
jours avant leur départ, 
Ils ont magasiné à Malta, 
regrettant de ne pouvoir 
traverser plus de mar- 
chandises qui sont meil- 
leur marché aux Etats. 
Au retour ils passèrent à 
Elie visiter les parents 
de Paul, puis firent de 
courtes visites avec leur 
fille, Soeur Pauline, leur 
fils Maurice et son épou- 
se, puis se rendirent célé- 
brer la fête de leur fille 
Cécile Skene, à Saint-Vi- 
tal, IIS ont beaucoup joui 
de leur premier voyage 
avec leur nouveau ‘cam- 
per” et s'en promettent 
plusieurs autres plus tard. 


Nous souhaitons un 
complet rétablissement à 
Lucien Dupont qui après 
un congé “forcé” de six 
semaines pendant lequel 
il s'est amusé avec des 
béquilles, il est revenu au 


travail tout en boftant un 
peu, 

Les mêmes souhaits 
vont à Clifford Houston 
qui a été hospitalisé et 
subit une opération à un 
genou et maintenant mar- 
che avec des béquilles: 
ces deux cas résultat 
d'accidents survenus au 
travail. 


. 


Les exercices religieux 
de la Semaine Sainte fu- 
rent très bien suivis mal: 
gré la température inclé- 
mente des derniers jours. 
Quinze enfants ont fait 
leur première  commu- 
nion: Joël Lamoureux, 
Denis Laroche, Guy Cyr, 
Andréa Palamer, Dale 
Berthelette, René Saint- 
Pierre, Michel Curé, Ron- 
ny Popiel, Marc McHugph, 
Clifford Houston, Shan- 
non Berthelette, Shelly 
Lavoie, Joey Bonekamp, 
Kathy Clarke et Wayne 
Houston. 

M. et Mme Arthur Bruce 
sont allés passer le jour 
de Pâques à Winnipeg, 
avec leur fille, Sheila. 

Mme Gertrude Strouken, 
une anciénne de Power- 
view, est venue visiter 
ses anciens voisins et 
amis. 

Gilles Lafrenière, de la 
Police Montée, est en 
congé de deux semaines 
chez ses parents. 


Mme Armand Désilets 


La Broquerie 


Le 7 avril un incendie 
éclata dans un hangar 
situé à quelques pieds 
seulement de l'école élé- 
mentaire. Cette bâtisse 
servait à abriter la ma- 
chinerie et les outils né- 
cessaires à l'entretien de 
l'école et aussi quelques 
barils d'huile. 


Quelques hommes 
étaient à réparer le toit 
de l'école, lorsque le feu 
éclata, détruisant en en- 
tier la remise et endom- 
mageant le mur et le toit 
de l'école. Grâce au tra- 
vail des pompiers de 
Steinbach et de Sainte- 
Anne, le feu a pu être 
maîtrisé et l'école fut 
épargnée. 


Le 10 avril la demeure 
de M. Jacques Mireaylt 
fut la proie des flammes 


COMMUNAUTES DE SAINT-BONIFACE ET DE SAINT-VITAL 
SERVICE DES PARCS ET DES LOISIRS 


PISCINE INTÉRIEURE BONIVITAL 


1215, rue Archibald, angle Cottonwood 


LECONS DE NATATION 


On peut maintenant s'inscrire à la piscine Bonivital selon une formule souple. 


À RETENIR 


séa nce seulement. 


Vous pouvez vous inscrire, à n'importe quel moment, pour une 


Vous ne pouvez pas vous inscrire si vous participez présentement à des 


leçons de natation, avant la fin de la session. 


Vous devez vous inscrire en personne. 


Vous pouvez vous inscrire pour l'été ou pour l’automne. 


JOURS ET HEURES D'INSCRIPTION 


Tous les jours, entre 9h00 a.m. et 6h00 p.m. 


Les lundi, mardi et jeudi soir, jusqu’à 9h00. 


NOTER : 


Des cours de canotage seront offerts cet été aux adultes et aux en- 


fants, au lac Southdale, Renseignements : 257-3805. 


16 / LA LIBERTE mercredi 28 avril 1976 


et ce fut une perte pres- 
que totale. C'est la deux- 
ième fois que M. Mireault 
est éprouvé par le feu. 


PARTIE DE CARTES 


Le 11 avril à l'école élé- 
mentaire, il y eut une par- 
tie de cartes et de bingo 
organisée par les Scouts, 
Guides et  Louveteaux. 
L'assistance fut assez 
nombreuse et de très 
beaux prix furent distri- 
bués. Félicitations aux 
heureux gagnants. 


Le 15 avril c'était le 99e 
anniversaire de naissance 
du plus âgé citoyen de La 
Broquerie, M. Pierre Lara- 
mée. Malheureusement il 
est hospitalisé à Saint- 
Boniface depuis quelques 
mois après s'être fracturé 
une jambe. Ce brave pion- 
nier semble se rétablir 
tranquillement. Nous lui 
souhaitons donc une heu- 
reuse fête et une bonne 
santé. Peut-être sera-t-il 
un centenaire, qui sait? 

VOYAGES 

M. et Mme Hector Nor- 
mandeau sont revenus 
très enchantés d'un voya- 
ge à Hawaii. 

M. et Mme Aimé Viel- 
faure, ainsi que M. et 
Mme Gérard  Tétreault, 
sont partis pour un VOya- 
ge en Europe et se ren- 
dront aussi en Afrique 
pour visiter le père Louis 
Vielfaure, missionnaire 
Père Blanc, frère de M. 
Aimé Vielfaure. Nous leur 
souhaitons un bon voyage 
et un heureux retour. 


M. et Mme Raoul Viel- 
faure sont aussi allés faire 
un voyage en Europe où 
ils visiteront surtout la 
France, pays des ancêtres 
des Vielfaures. Bon voya- 
ge à eux aussi. 


Saint-Adolphe 


Le Comité culturel de 
Saint-Adolphe annonce 
que leur assemblée an- 
nuelle aura lieu le lundi 
10 mai à 8h p.m. en la 
salle de l'église, C'est une 
assemblée très importan- 
te, car le Comité se de- 
mande si ses services ré- 
pondent aux besoins réels 
de Saint-Adolphe. 


Durant l'année 1975-76, 
le Comité, composé de 
six personnes, a montré 
2 films, a organisé 2 cours 
de Conversation française 
pour les anglophones et 
un cours Participe-Action 
pour les femmes, a tenu 
une semaine de chansons 
françaises dont les dis- 
ques furent remis à l'éco- 
le, a invité le Voyageur 
Prenovault à l'école, a 


lancé une Soirée Cana- 
dienne et a mis sur pled 
un cours de danse pour 
les enfants de 5 à 13 ans, 


Le Comité  entrevoit 
possiblement des  ses- 
sions d'information sur 
les testaments, les im- 
pôts, les budgets fami- 
liaux et les droits légaux 
de la femme; d'autres 
Soirées récréatives et cer- 
tains cours considérés 
d'intérêt général. 


Le Comité a besoin de 
vos critiques, VOS oOplI- 
nions et vos suggestions, 
Il est à votre service et 
vous attend le 10 mai avec 
anxiété, 


Le Comité culturel 
de Saint-Adolphe 


Saint-Jean-Baptiste (suite) 


Corporation de dévelop- 
pement (par Donat Tou- 
chette) — Cette organisa- 
tion fut fondée en novem- 
bre 1971 avec le but d'ai- 
der à développer notre 
village. Par vente de 
parts, nous disposons de 
fonds qui nous permet- 
tent de pouvoir effectuer 
du développement de ser- 
vice ou de commerce. 


Club 4-H (par Mme 
Annette Sabourin) — Le 
Club compte 40 membres, 
qui est une baisse consi- 
dérable mais attribuée à 
l'établissement des mou- 
vements Scouts et Gui- 
des. La candidate que 
nous présentions au Car- 
naval, Lynne Marion, fut 
élue Reine du Carnaval. 
Notre motto est: ‘“Ap- 
prendre par l'épreuve”. 


La Brigade des Pom- 
piers (par Denis Dupas) 
— Nous sommes seize 
pompiers volontaires. 
Subventionnée par la Mu- 
nicipalité, la Brigade s'est 
procuré un camions 


Bingo (par Roland Val- 
court) — En 1975, il y eut 
24 soirées de bingo. Nous 
avons donné $4,500.00 au 
Centre Récréatif et nous 
avons en caisse une ba- 
lance de $1,212.00. 

Club des Pionniers (par 
Philippe Desautels) — 


Nous sommes  mainte- 
nant déménagés dans no- 
tre nouveau local qui est 
adjoint à la salle du Cen- 
tenaire , nous y sommes 
le mardi (bingo!), le mer- 
credi (carpet bowiing) et 
le jeudi (bingo et jeux de 
cartes). 


Scouts (par Marcel Ma- 
rion) — Nous avons 27 
garçons scouts, dont 5 
patrouilles. Nous jouis- 
sons d'un beau support 
de la part des parents. 


Guides (par Jeannette 
Tessier) — L'inauguration 
du mouvement Guide eut 
lieu le 6 novembre 1975, 
Nous avons 15 aspirantes 
et sommes heureuses 
d'être installées dans un 
nouveau local au sous- 
sol de l'église, 


Croix-Rouge (par Mme 
Berthe Touzin) — M. 
Stanley Fraser est le pré- 
sident du district no 4 du- 
quel nous faisons partie. 
Nous avons recueilli $745. 
en dons en 1975. La cli- 
nique de sang en novem- 
bre attira 165 donneurs 
de sang. Grands mercis! 


Centre Récréatif (par 
Albert Saint-Hilaire) — 
Le développement du parc 
s'effectue graduellement. 


PROVINCE DU MANITOBA 


THE CLEAN ENVIRONMENT COMMISSION 


AVIS est par les présentes donné qu'en vertu des dis- 
positions du Clean Environment Act, The Clean Envi- 
ronment Commission recevra les demandes de restric- 
tions de décharge où d'émission de contaminants dans 
l'environnement résultant des opérations suivantes et 
prescrira les rectrictions jugées nécessaires par la 


Commission: 


Municipalité rurale de Taché 


C-b-1245 


relatives à un programme de contrôle de l'action de 


chenilles par 


vaporisation 


de Dimethoate et de 


Malathion, du 15 mai 1976 au 31 août 1976, sur tout le 
territoire de la Municipalité rurale de Taché. 


Toute personne qu'affecte ou qui pourrait être affectée 
par une Décision de la Commission et qui désire faire 
des représentations en faveur ou contre telle Décision 
peut, pas plus tard que le 30 avril 1976, faire part de son 
intention à la Commission, à Casier 4, 139, avenue 
Tuxedo, Winnipeg, R3N OH6. Téléphone: 489-4511, 
postes 180, 188 ou 192. On peut obtenir plus de rensei- 
gnements, y compris une copie de la demande faite à 
la Commission et tous autres détails disponibles en 
s'adressant à la Commission à l'adresse indiquée plus 


haut. 


Lorsque la Commission reçoit une représentation rela- 
tive à l'une des opérations décrites plus haut, elle peut 
tenir des séances publiques sur le sujet avant de pres- 
crire des restrictions et dans ce cas avisera le requé- 
rant ou la personne soumettant une représentation, de 
la date, du lieu et de l'endroit de l'audition, 


En 1974, le gouvernement provin- 
Clal créait au sein du Ministère de 
l'Education un Bureau de l'Education 
Française, chargé de promouvoir, de 
planifier, mettre en application, et 
administrer les programmes et servi- 
ces ayant trait à l'éducation dans la 
langue officielle de la minorité, de 
prêter son concours aux divisions 
scolaires dans le but de déterminer 
les besoins éducatifs par rapport à 
l'intérêt et l'héritage culturels, d'ad- 
ministrer tout programme de support 
fédéral venant du Secrétariat d'Etat 
en relation avec la promotion du bilin- 
guisme en éducation, 


Après une longue lutte, nous, les 
Franco-Manitobains, voyions donc 
mis à notre disposition des outils pou- 
vant nous permettre d'assurer la survie 
et l'épanouissement de notre langue et 
de notre culture, 


Mais l'évolution sociologique paral- 
lèle à l'acquisition de ces outils fut 
telle qu'elle rendit difficile l'utilisation 
de ceux-ci, 


Car parallèlement à la progression du 
Statut juridique de la langue françai- 
se dans la province, l'accentuation des 
facteurs d'assimilation, l'épuisement 
de notre leadership, la fin de notre 
unité, nous ont un peu mis dans la si- 
tuation d'infirmes en chaises roulan- 
tes qui disposeraient d'une autoroute 
pour circuler. 


Nous avons les outils qu'il nous faut. 
Mais saurons-nous nous en servir? 
Pourrons-nous nous en servir? 


* *X * 


La Loi 113 et le Bureau de l'Education 
Française ne sont que des moyens 
juridiques mis à la disposition des 
Franco-Manitobains. Ce sont des 
moyens de choix, mais ils risquent 
très vite de ne devenir que des jou- 
joux de luxe. En effet, en dépit de leur 
existence, en dépit de la chance qui 
nous est donñée de faire de nos en- 
fants de véritables personnes bilin- 
gues c'est-à-dire des êtres français 
fonctionnant adéquatement dans une 
seconde langue — l'anglais —, nous 
continuons à nous assimiler à un taux 
qui n'a fait que s'accélérer au fur et à 
mesure que le “fait français” était offi- 
ciellement reconnu par les législateurs 
de notre province. 


QUELQUES CHIFFRES POUR 
FAIRE PENSER 


Il y eut pendant près d'un siècle une 
stabilité remarquable dans le pourcen- 
tage relatif de francophones et d'an- 
glophones au Canada. Le fait que la 
plupart des nouveaux arrivants au 
Canada choisissaient la langue an- 
glaise était neutralisé par la grande 
fertilité du groupe canadien-français, 
Cet équilibre est rompu maintenant 
depuis près de vingt ans. De 1961 à 
1971, les Franco-Manitobains sont 
passés de 83,936 à 86,515, alors que 
de 1951 à 1961 leur nombre avait 
augmenté de plus de 15,000. Le fait 
que les familles francophones soient 
aujourd'hui moins nombreuses n'est 
pas le facteur le plus grave. 


Selon le recensement de 1971, les 
quatre provinces de l'Ouest comptent 
333,930 Canadiens d'origine françai- 
se. Seulement 89,735 d'entre eux, un 
peu plus du quart, continuent de par- 
ier le français au foyer. Au Manitoba, 
il y a 86,510 Canadiens-Français. 
Seuls 39,600 d'entre eux parlent 
encore le français chez eux, soit 
moins de la moitié. 


En trente ans, le pourcentage des 
Franco-Manitobains à ne savoir que 
l'anglais a presque triplé, passant de 
12% en 1941 à 33% en 1971. Les Fran- 
co-Manitobains sont proportionnelle- 
ment moins bilingues en 1971 qu'ils 
ne l'étaient en 1941, et cela non parce 
qu'ils ignorent davantage l'anglais, 
mais bien PARCE QUE 33% D'ENTRE 
EUX NE SAVENT PLUS LE FRAN- 
ÇAIS. 


D'hier à aujourd’hui (suite) 


La contribution des Franco-Manito- 
bains est plus importante à la langue 
anglaise qu'à la langue française, L'a- 
doption de l'anglais par ces Canadiens 
français suit, en dépit des lois favora- 
bles à l'enseignement français, plus 
ou moins une progression géométri- 
que, || est plus que probable que sl 
tout continue à ce rythme, en l'an 
2000, l'immense majorité des Cana- 
diens-Français non québecois aura été 
anglicisée, Les francophones non 
québecois ne représenteront plus 
alors que 5% de l'ensemble des Cana- 
diens-Français. Leur pourcentage est 
aujourd'hui de 16% 


POURQUOI ??? 
UN CONTEXTE DIFFERENT 


Les causes de ce taux d'assimilation 
qui va en s'accélérant sont multiples. 
La principale en est l'exode rural, une 
urbanisation qui a entraîné la désin- 
tégration de la structure paroissiale 
des communautés francophones, la 
dispersion du groupe, et donc son 
assimilation par la majorité. Dans le 
passé, aller en ville était un événe- 
ment. Aujourd'hui tout a changé. 
Même si tous les francophones n'ha- 
bitent pas en ville, bon nombre y tra- 
vaillent ou s'y retrouvent très souvent. 


En 1964, le Père Richard Arès pouvait 
déclarer: “Si le français a survécu 
jusqu'ici au Manitoba, c'est parce que 
le peuple franco-manitobain avait su 
et avait pu faire de son propre milieu 
ethnique un milieu vital, un milieu qui 
lui suffisait en grande partie, et au 
sein duquel il vivait replié sur lui- 
même.” 


En d'autres termes, le peuple franco- 
manitobain avait ses flots de langue 
et dé culture française, marginaux, 
presque étrangers, indépendants du 
monde extérieur anglophone. || avait 
un chez soi où il pouvait vivre sa 
condition de francophone. Il parlait 
français chez l'épicier, toutes ses acti- 
vités paroissiales et communautaires 
se déroulaient en français. Il contrô- 
lait son école paroissiale qui n'était 
pas incorporée à de grandes divisions 
scolaires souvent à majorité anglaise. 


Aujourd'hui, tout a changé. Les jeunes 
se socialisent de plus en plus en de- 
hors du groupe familial communau- 
taire. Avant l'ère industrielle, la com- 
munauté était l'horizon socio-culturel. 
Les jeunes n'étaient pas obligés d'aller 
en ville à la recherche de loisirs. Le 
loisir communautaire était la règle. 
Avant l'envahissement de la maison et 
de la communauté par les média an- 
glophones, les parents et aïnés étaient 
les agents socialisateurs, et le fran- 
çais vivait dans cette maison ou cette 
communauté. La télévision, la radio et 
les journaux anglophones sont au- 
jourd'hui entrés dans cette maison 
pour faire concurrence à son ambian- 
ce française. [Is ont amené avec eux 
un mode de vie jusqu'alors étranger 
au village: films américains, chan- 
sons anglophones, vedettes anglo- 
phones, publicités en anglais pour 
des objets à l'attrait desquels il de- 
vint difficile de résister. Le Big Mac 
a remplacé la tourtière. 


Aujourd'hui, les média anglophones 
SONT donc devenus les agents socia- 
lisateurs et la société anglophone, le 
modéle socialisant. La parenté et la 
famille ont perdu cette fonction socia- 
lisante qui a permis au groupe franco- 
phone de se maintenir comme entité 
linguistico-culturelle. L'école mixte ne 
les a sûrement pas remplacés. Les 
flots de langue et de culture française 
ont disparu. 


LA FIN DE L'UNITÉ 


L'urbanisation et la dispersion du 
groupe ne sont pas les seules causes 
de cette assimilation. L'unamité idéo- 
logique de toutes les forces franco- 
manitobaines, unanimité qui avait été 
la clef de la survivance lorsque les 
lois étaient hostiles, a disparu. La 
grande diffusion du Free Press et du 
Tribune a en effet mis fin à l'efficacité 
de La Liberté qui tenait lieu dans le 


passé de seul agent d'information 


pour les francophones, 


Un débat a fait des victimes: celul 
entre les partisans du regroupement 
de toutes les forces franco-manito- 
baines au sein d'un organisme central 
fort et efficace et les partisans des 
méthodes dites diplomatiques, de né- 
gociation, de bonne entente avec une 
majorité anglophone rarement bien 
informée des besoins et nécessités de 
la communauté francophone, 


D'autres ont abandonné le combat, 
qui confondaient valeurs religieuses et 
valeurs profanes, pour qui la lutte pour 
le français n'était qu'une lutte pour le 
catholicisme, qui s'anglicisent aujour- 
d'hui car ils se sont rendus compte 
qu'on peut être aussi bon catholique 
en anglais qu'en français, On peut 
noter en particulier que dans plusieurs 
villages franco-manitobains, la pré- 
sence d'anglophones a incité le clergé 
à abandonner en partie l'usage du 
français dans les égliseé. 


Enfin, un exode marqué, soit vers 
l'Est, soit vers les écoles anglopho- 
nes, d'un grand nombre d'intellec- 
tuels franco-manitobains a privé la 
communauté de chefs potentiels ca- 
pables de mener le combat d'aujour- 
d'hui pour la survivance. 


FORMER DES BILINGUES, 
OUI, MAIS COMMENT??? 


Tout le monde est en faveur du bilin- 
guisme conçu en termes de posses- 
sion d'une langue première et d'une 
langue seconde. Et avec raison. Eco- 
nomiquement parlant, les personnes 
véritablement bilingues se voient en 
effet offrir des débouchés beaucoup 


plus nombreux que les personnes uni- 
lingues où que celles qui ne parlent 
bien ni le français ni l'anglais, Des 
arguments culturels parlent également 
en faveur d'un véritable bilinguisme: 
une personne capable d'apprécier 
pleinement deux cultures est une per- 
sonne plus riche que celle qui ne se- 
rait à l'aise que dans un environne- 
ment culturel, 

Finalement, l'intelligence d'une per- 
sonne capable de bien fonctionner 
dans deux langues est beaucoup plus 
développée, entraînée, que celle d'une 
personne unilingue, 


Tout le monde est donc en faveur du 
bilinguisme, Mais quel bilinguisme? 
Dans la première moitié du siècle, le 
problème pour les francophones dési- 
rant devenir bilingues était souvent 
d'apprendre l'anglais, Le français était 
la langue première, l'anglais était la 
langue seconde, 


Nous avons vu que le problème se 
pose aujourd'hui en termes radicale- 
ment différents. L'anglais est souvent 
devenu la langue première des jeunes 
francophones, Même si aujourd'hui 
nos enfants d'âge scolaire ne risquent 
plus jamais d'être unilingues franco- 
phones, onpose pourtant encore le 
problème trop souvent comme si le 
contexte social et culturel était le 
même que dans la première moitié du 
siècle, Et la tendance chez le parent 
francophone est de se rattacher à l'i- 
dée qu'un “bon'” cours de français est 
suffisant pour que son enfant de- 
vienne bilingue, sentiment basé sou- 
vent sur la crainte plus où moins 
consciente que l'enfant n'apprendra 
pas bien l'anglais, et qu'il sera désa- 
vantagé dans un environnement majo- 
ritairement anglophone. 


(SUITE, PAGE 20) 


COURS DE TENNIS 
COMMENCANTS ADULTES 


SERVICE DES PARCS ET DES LOISIRS DE SAINT-BONIFACE 


— Les sessions comporteront huit leçons d'une heure 

— Les raquettesæt les balles seront fournies 

— Les inscriptions seront acceptées selon la formule: premiers arrivés 

premiers servis 

— Coût de l'inscription : $7.00 

— Faire chèques payables à l'ordre de : 
SERVICE DES PARCS ET DES LOISIRS DE SAINT-BONIFACE 
219, boulevard Provencher, Winnipeg (Manitoba) R2H 3B5. 


— Renseignements : 233-3460, poste 229 


DÉTACHER ET METTRE À LA POSTE 


INSCRIPTION AUX COURS DE TENNIS 


NOM tan ddanennindttanneNtniNin Non Trent 
LE CT RP En Le te M A TI 
CODE POSTAL tnt NOIDEMELSPHON ER ARE AMEN AnnN el 
Note : Indiquez par un crochet dans la boîte appropriée, votre choix de lieu, session et heure, 
PIERRE RADISSON [ 
SESSION 111 mai - 1er juin SESSION [O7 juin - 29 juin 
(Mardi et jeudi seulement) (Lundi et mercredi seulement) 

6h30 p.m.[C] ou 7h30 pm. 6h30 p.m.[] où 7h30 pm,.[ 

SESSION 110 8 juin - 29 juin 

à 1h15 p.m. seulement 
PARC WINDSOR 

SESSION 1010 mai - 7 juin SESSION 110 8 juin - 29 juin 


{Lundi et mercredi)[) (mardi et jeudi seulement)», 


6h30 p.m, OO ou 7h pm.O 


ou (mardi et jeudi) [] 


6h30 p.m. [] ou 7h30 p.m.[ 


J.H. BRUNS/SOUTHDALE 


1010 mai - 7 juin 
(Lundi et mercredi seulement) 


6h30 p.m. [] ou 7h30 p.m. [] 


SESSION 10] 7 juin - 30 juin 
(Lundi et mercredi) O 


ou (Mardi et jeudi) [ 
6h30 p.m.[ou 7h30 pm. 


SESSION 


SESSION 111 À 4-9 :14:17 - 22-25. 30 
juin 
1h15 seulement 


LA LIBERTE, mercredi 26 avril 1976 / 1 


; Li Rae de Bicol jé 


op) 


GAGNANTS …. A orgue, 


A7 Bart _k au, 
Voici les gagnants du Concours: ‘Une visite chez 


le dentiste’’, 


HOURRAH POUR LES GAGNANTS! ou Nadir 7742) 


Ils recevront chacun un livre et une chemise 


- Roger Balcaen, 13 ans, La Broquerie, Man, sl $ / 
- Hélène Vermette, 11 ans, Aubigny, Man. . 


= © Flo — 


SAINT-LAZARE 


Je demeure à Saint-Lazare. La mission de Saint-Lazare fut fondée en 1870 par le Père Decorby. Le 
Père Decorby appela sa mission Saint-Lazare d'après un petit village en France. Saint Lazare est situé 
dans la belle vallée de l'Assiniboine, tout près de la jonction des rivières Assiniboine et Qu'Appelle. 
Saint-Lazare est aussi très près de la frontière de la Saskatchewan. 


Les habitants de ce temps étaient des métis et des indiens. Les premiers blancs à arriver furent les 
O'Keefe en 1880 suivis par Luc Tremblay en 1882 ainsi que des Decorby. En 1888 arrivèrent les Si- 
mard, les Chartier, les Guay et les Tremblay. Toutes ces familles venaient de la France ou du Québec. 


Saint-Lazare était connu comme Fort Ellice. C'était un poste de traite de fourrures de la Baie d'Hud- 
son. |! fut établi en 1831. Fort Ellice était reconnu pour son bon mangé et sa bonne hospitalite, Un 
grand nombre de gens vivent sur des fermes, d'autres gens travaillent à la mine de potasse qui est tout 
près, d'autres sont employés par les Fouillard qui ont plusieurs entreprises dans notre village, d'autres 
sont employés par le C.N. 

Le curé de la paroisse est le Père Maurice Comeault, Nous avons aussi parmi nous les Soeurs de la 


Présentation. Elles enseignent à l'école élémentaire qui est dirigée par M. Henri Bisson. Le hockey est 
tres populaire. || y a des équipes de 8 ans et moins jusqu'à 16 ans. Etant dans une vallée nous avons des 


belles côtes pour aller glisser en hiver. C'est pour aider aux sports que l'organisation ‘‘Association Athlé- 


tique” fut formée. C'est à tous les étés qu'une grande journee sportive est organisée. Plus de huit à dix 
mille personnes viennent. Les profits de cette grande journée vont pour les sports et les jeunes. || y a 


plusieurs autres organisations comme les Chevaliers de Colomb, les Dames Auxiliaires, le Club 4-H, l'As- 


sociation Metis, les Chevaliers de l'Autel, etc. 


Voilà, c'est mon village: Saint-Lazare! 
Michel Chartier 
Saint-Lazare, Man. 


Église Saint-Lazare 


- Angèle Saint-Vincent, 8 ans, St-Boniface, Man. F 


18 / LA LIBERTE, 5mercredi 28 avi 06 rm . 


“T.Shirt'' de Bicolo. x 4 al ) " 
- Marie Godard, 11 ans, Saint-Claude, Man. ANAL), 


Petit MOT MYSTÈRE 


Eccle 
fille 


lu me 


de 5 lettres 


se rapportant à l’école. 


etuie mine 
gomme cle 
ob 1T ete 


ettz 


CCE de Ah ln deb 408 2 AE, de A ad ANR AS D ee annee 


aan ee 


Ces enfants reconnaissent bien leur village de Lorette, mais ils ne savent pas quel chemin 
prendre pour s'y rendre. Peux-tu les aider? 


LORETTE 
VRAI ou FAUX ? 


1 - Lorette est situé à 100 milles de Winnipeg? 


2 - Les soeurs de Saint-Joseph de Saint-Hya- 
cinthe demeurent encore à Lorette? 


3 - Mona Gauthier chanteuse au 100 Nons 
vient de Lorette? 


4-11 y a un aéroport à Lorette? 


5.. L'abbé Réginald Prescott est le curé actuel 
à Lorette? 


6 - Suzanne Gauthier est danseuse de ballet? 


7-11 y a un hôpital à Lorette? 
8 - La rivière Seine passe à Lorette? 
9 - Beaucoup de gens sont fermiers? 


10-11 y a une Caisse Populaire à Lorette? 


11 - Près de Lorette il y a une réserve indienne? 


"XNBJ + LÉ IBAA - OL ‘IBIA - 6 ‘IP4A -8 fxne 4-4 
: UISSEp NP 11e} euuezns 1XN64 - 9 IBIA - G'XNEJ - p IAA - € 
‘IBIA - Z ‘BediUUIM ep sejjiu LL PR350,9 :xne4 - L 'SISNO43IH 


BICOLO SALUE SES 
NOUVEAUX MEMBRES 


3412 Rachelle Privé, Saint-Norbert, Man. 

3413 Michel Rouire, Winnipeg, Man. 

3414 Mare Rouire, Winnipeg, Man, 

3415 Gérald Rouire, Winnipeg, Man. 
3416 Jackie Lussier, Somerset, Man. 

3417 Raymond Sénécal, H innipeg, Man. 

3418 Thérèse Sénécal, H innipeg, Man. 

3419 Lucie Sénécal, Winnipeg, Man. 

3420 Maurice Sénécal, Winnipeg, Man. 

3421 Lynn Fillion, Hle-des-Chênes, Man. 

3422 Lise Labossière, Somerset, Man. 

3423 Dominique Allard, Saint-Boniface, Man. 
3424 Chantal Allard, Saint-Boniface, Man. 

3425 Élaine T'ougas, Sainte-Anne, Man. 

3426 Gilles Dupasquier, N.-D.-de-Lourdes, Man. 
3427 Patricia Dupasquier, N.-D.-de-Lourdes, Man. 
3428 Jeannette Gosselin, Sainte-Anne, Man. 

3429 Robert Parent, Saint-Joseph, Man. 

3430 Robert Van Deynze, Somerset, Man. 

3131 Daniel Fortin, Sainte-Anne, Man. 


MEMBRE GAGNANT: 


No 3752 — Gilles Michaud, 7 ans 
Lorette, Manitoba 


ATTENTION... ATTENTION! ! ! 

Si tu n'es pas encore membre de mon 
Club... tu peux Île devenir aujourd'hui. 
Tu n'as qu'à découper le coupon au bas 
de cette page. 

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choisi parmi les membres. 


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St-Pierre, Manitoba X 

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LA LIBERTÉ, mercredi 28 avril 1976 / 19 


st 


On a lu, dans la livraison de la semaine dernière de LA 
LIBERTE, que le gouvernement fédéral vient d'accorder 
au Manitoba une somme de $242,560 pour le dévelop- 
pement de l’enseignement du français dans cette Pro- 
vince. Sur cette photo, on voit le député de Saint- 
Boniface aux Communes, M. Joseph Guay, remettant, 
au nom du Secrétaire d'Etat, l'honorable J. Hugh 
Faulkner, le chèque du gouvernement fédéral au mi- 
nistre de l'Education du Manitoba, l'honorable Ben 


Hanuschak, 


Nécrologie 


M. l'abbé P.-E, HALDE 


Le 9 avril décédait à sa 
résidence, M. l'abbé Paul: 
Emile Halde, prêtre retiré, 
âgé de 90 ans. || s'endor- 
mit paisiblement dans le 
Seigneur. 


L'abbé Halde est né à 
Saint-Alexandre d'ibervil- 
le, Qué., le 14 août 1885, 


d'Arthur Halde et d'Agnès 
Vallée, Ses deux frères, 
Joseph (décédé le 4 octo- 
bre 1916) et Evariste (dé- 
cédé le 10 janvier 1951), 
tous deux prêtres, ont 
aussi exercé leur aposto- 


Chapelle 


+ funéraire 


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156, rue Marion 


Saint-Boniface 


L'établissement le plus ancien 
de Saint-Boniface 


Téléphones: 
233-7453 247-2325 


lat au Manitoba, Sa soeur 
Rosaline (décédée) était 
religieuse chez les Soeurs 
de la Présentation de Ma- 
rie et se dévoua à l'ensei- 
gnement à Québec. 


L'abbé Halde fut ordon- 
né prêtre à Montréal le 17 
décembre 1910, et le 31 
du même mois il fut nom- 
mé vicaire à Grande Clai- 
rière et déservait Deleau, 
Hartney et Belleview. ll 
fut ensuite nommé curé à 
Deloraine 1912-19, Abbé- 
ville 1919-25, McCreary 
1925-30, Saint Lazare 


1930-35, Dunrea 1936-38, 


NAISSANCE 


M. et Mme Roger Collet 
sont heureux d'annoncer 
l'arrivée de leur fille choi- 
sie, Mylène-Chantal, née 
le 30 mars 1976. 


LA VÉRITÉ 


Je leur donne la vie éternelle; 
et elles ne périront jamais, et 
personne ne les ravira de ma 
main 

(Jean 10, v. 28) 


CHAPELLE FUNERAIRE 
SAINT-PIERRE 


Luc DANDENAULT, Gérant 


Résidence - 433-7633 


Bureau - 433-7879 


LOWEN FUNERAL CHAPELS 
Téléphone: 326-2085 


Saint-François - Xavier 
1938-63, C'est dans cette 
dernière paroisse qu'il 
choisit d'y faire suivre sa 
retraite, 


Il est Impossible de 
faire une revue complète 
des oeuvres accompliles 
par ce grand missionnai- 
re, mais il est sans doute 
suffisant de se référer à 
la liste édifiante de pa- 
roisses et de missions 
qui seule peut nous con- 
vaincre que le nom de 
l'abbé Halde et son travail 
connaissent une audience 
provinciale, 


Il faut remarquer qu'il a 
construit plusieurs égli- 
ses au Manitoba: en 1911 
l'église de Belleview; en 
1912, l'église de Saint- 
Paul de la Montagne à 
Deloraine; en 1916, répa- 
ration de l'église d'A- 
shern; en 1919, achat de 
l'église ‘‘Baptist” de Meli- 
ta pour la convertir en 
église catholique à Meli- 
ta; en 1927, l'église de 
McCreary; en 1928, re- 
construit l'église de Maki- 
nak; en 1930, contruc- 
tion du couvent des 
Soeurs de la Présenta- 
tion de Marie à Saint- 
Lazare. 


Il ne manque pas de 
chrétiens splendides en 
notre siècle. L'histoire de 
la vie de l'abbé Paul-Emile 
Halde vaut la peine d'être 
connue, car il fut un fa- 
meux chrétien, un pasteur 
dont le courage, l'amitié 
dévouée et cordiale ne 
cessèrent de nous édifier. 


L'année dernière nous a- 
vons fêté ses 65 années 
de prêétrise, 


Les funérailles de l'ab- 
bé Paul-Emile Halde eu- 
rent lieu le mercredi 14 
avril à  Saint-François- 
Xavier. La messe de la 
Résurrection fut célébrée 
par Son Eminence le Car- 
dinal George Flahiff, as- 
sisté de Mgr Charles Hal- 
pin, Mgr Gérard Gervais, 
Mgr Norman Chartrand 


et l'abbé Roland Lavoie. 
Une vingtaine de prêtres- 


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20 / LA LIBERTE. mercredi 28 avril 1976 


rex, 


curés se joignirent à la 
célébration, 


L'inhumation se fit au 
cimetière de la Cathédra- 
le de Saint-Boniface où 
reposent déjà ses deux 
frères prêtres-curés, 


L'abbé Roland Lavoie 
bénit la fosse et récita 
les dernières prières, 


Les porteurs étaient 
MM. Bernard, Oscar et 
Adélard Lagacé, M, Marc 
Régnier, M, Léon Pré- 
court et M, Pierre Allard, 


REMERCIEMENTS 


Les familles Adélard 
Houle et Bernadette La- 
gacé remercient tous ceux 
qui ont assisté aux funé- 
railles et qui ont manifes- 
té leur sympathie par 
offrandes de messes ou 
de fleurs à l'occasion du 
décès de l'abbé Paul- 
Emile Halde. 


REMERCIEMENTS 


Les enfants de Mme 
Délia Gareau désirent re- 
mercier toutes les per- 
sonnes qui leur ont témoi- 
gné de la sympathie à 
l'occasion du décès de 
leur mère Mme Délia Ga- 
reau, soit par leur assis- 
tance aux prières et aux 
funérailles, leurs offran- 
des de messes et de 
fleurs ou de toute autre 
façon. Un merci tout spé- 
cial au Père Aurèle Le- 
moine 


REMERCIEMENTS 


La famille  Saint-Vin- 
cent désire remercier tous 
les parents et amis pour 
leur témoignage de sym- 
pathie et leur assistance 
à l'occasion du décès de 
leur mère, Un merci tout 
spécial à l'abbé Jean- 
Marie Gagné qui a célé- 
bré la messe des funé- 
railles, aux chantres pour 
le bon choix des canti- 
ques, aux porteurs, aux 
servants de messe, aux 
demoiselles qui ont re- 
cuellll les offrandes, ainsi 
qu'aux dames qui 8e sont 
occupées du bon goûter 
Merci aussi pour les of- 
frandes de messes et les 
dons de leur choix 


REMERCIEMENTS 


M, Alexandre Dumont 
et sa famille désirent re- 
mercier tous leurs parents 
et amis pour leur témoi- 
gnage de sympathie et 
leur assistance à l'occa- 
sion du décès de Mme 
Dumont, 

Ils désirent remercier 
M. l'abbé Bouvier pour 
avoir célébré la messe des 
funérailles,  l'organiste, 
les chantres de Saint- 
Pierre et Saint-Malo pour 
le beau chant, Un merci 
tout spécial aux dames 
du Manoir, ainsi qu'à 
d'autres dames de la pa- 
roisse pour avoir prépa- 
ré et servi un si bon 
goûter 


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canadienne 


M. Yvon Gariépy, direc- 
teur général de la Mon- 
naie royale canadienne 
annonce la nomination 
de M, Robert Huot au 
poste de directeur du 
marketing. 


M. Huot est un diplômé 
de l'université Sir George 
Williams (université Con- 
cordia) où il a obtenu un 
baccalauréat en sciences. 
Il était jusqu'à sa nomi- 
nation directeur du mar- 
keting (simulateur de vol) 
à la compagnie CAE Elec- 
tronics Limitée à Mont- 
réal. 


D'hier à aujourd’hui (suite) 


Il est impossible aujourd'hui au Mani- 
toba de ne pas bien savoir l'anglais. 
Nombreux sont les exemples d'en- 
fants en bas âge, n'allant pas encore 
à l'école, dont les parents ne pronon- 
cent jamais un mot d'anglais à la mai- 
son, qui parlent pourtant l'anglais 
couramment. 


Le problème n'est jamais d'enseigner 
l'anglais aux jeunes francophones. 
Il est de leur enseigner le français. 


Comment y parvenir? 


Parce que le gouvernement n'a pas 
prévu de mécanismes d'application 
concrète de la Loi 113, et à cause d'un 
certain manque de continuité dans les 
programmes d'éducation française, de 
nombreux parents se sont sentis dé- 
routés. IIS croient de moins en moins 
à l'éducation française. 


DES FAITS INDISCUTABLES 


Certains éléments sont 
bien clairs: 


cependant 


- l'école dite “mixte” ou “bilingue” 
est un facteur d'assimilation. L'expé- 
rience vécue par les Franco-Onta- 
riens — qui depuis 1967 ne considè- 
rent plus l'école mixte — a clairement 
montré que les élèves francophones 
qui sont déjà presque tous bilingues 
finissent par se faire angliciser par 
les anglophones qui sont presque 
tous unilingues. Ainsi qu'en a conclu 
le rapport de la commission ministé- 


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vous trouverez sûrement le cadeau qui plaira. 
Choisissez, soit un bouquet de fleurs, du 
chocolat ou des cartes pour toutes les occasions 


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Vis-à-vis l'Hôpital 
Saint-Boniface 


rielle Symons en Ontario, ‘quiconque 
pense qu'il suffit de réunir des élèves 
francophones et des élèves anglopho- 
nes sous un même toit en espérant 
que chaque groupe linguistique ap- 
prenne la langue de l'autre groupe, 
commet l'erreur d'un raisonnement 
simpliste. Les faits semblent indiquer 
au contraire qu'en agissant ainsi on 
obtient, au moins dans certaines cir- 
constances, un résultat tout à fait 
opposé. . . il arrive presque toujours 
que dans ces écoles mixtes, l'anglais 
devient bientôt la langue de communi- 
cation et de l'administration. Le climat 
général est alors un facteur qui con- 
duit inévitablement à l'assimilation 
des francophones”, 


- || est également clair et indiscutable 
que si le français a survécu pendant 
si longtemps au Manitoba, c'est grâce 
à l'existence d'ilots de langue et de 
culture française. Ces flots ont aujour- 
d'hui disparu. 


Nous ne pouvons les recréer. Et d'ail- 
leurs, nous ne voulons pas retourner 
dans le passé. Par contre, nous vou- 
lons continuer d'exister. Que faire? 
Il nous faut recréer certaines des ca- 
ractéristiques que possédaient les di- 
vers lieux où le franco-manitobain 
pouvait véritablement vivre en franco- 
phone. 


Seule l'école française “lot” possède 
ces caractéristiques. Elle est la seule 
réponse, le seul espoir. 


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ployeur d'ingénieurs au Canada et elle offre d'excellentes 
perspectives d'avenir à ceux qui recherchent un:travail sti 
mulant et intéressant 

Les demandes d'emploi seront étudiées dès leur récep 
tion au regard des postes actuellement vacants, Les noms 
des postulants qualifiés qui ne seront pas sélectionnés par 
rapport à Ces postes seront verses à un repertoire ac tif, dans 
le cadre d'un programme permanent de recrutement, qui 
pourra servir à combler de futures vacances, Ceux qui réu 
nissent les qualités requises pour les vacances en perspective 
seront convoqués à une entrevue au cours de 1976 et leurs 
noms seront gardés au répertoire et transmis ultérieurement 
aux ministères employeurs à mesure que des vacances se 


produiront, 
Plusieurs ministères auront besoin d'ingénieurs expéri 


mentés dans les disciplines et spécialités suivantes 


Routes et pistes d'envol 
No de référence: 76-STP-12.03 (70) 
Etablissement de plans, étude technique et construction de 


bases et de revêtements 


Transports et circulation 

No de référence: 76-STP-12-05 ( 70)- 

Planification, étude technique et construction (terre, mer, 
air, arctique) de réseaux de transport, Planification et étude 


technique de tous les systèmes de circulation 


Ressources hydrauliques 

No de référence: 76-STP-12-07 (70) 

Hydraulique, hydrologie, hydrométrie, Etude technique et 
construction d'installations hydrauliques, notamment de 
barrages, d'usines hydro-électriques et d'aqueducs, Etudes 


hydrographiques à l'échelle d'un bassin et d'une région 


Travaux côtiers 

No de référence: 76-STP-12-09 (70) 

Etude technique et construction d'ouvrages de génie côtier 
pour les hâvres, rivières et lacs, notamment les ports, les 
quais, les brise-lames, les canots et le dragage. Etude du 
champ de la vague, protection des berges et étude de la sei 


che, 


Sécurité 

No de référence: 76-STP-12-11 (70) 

Tous les aspects techniques de la sécurité dans les chantiers 
et l'industrie 


Energie électrique 

No de référence: 76-STP-12-21 (70) 

Production, transport et distribution d'énergie électrique. 
Systèmes de contrôle, Réseaux électriques. Sous-stations. 


Services d'immeubles (électrotechnique) 

No de référence: 76-STP-12-22 (70) 

Etude technique, construction et entretien des systèmes 
électriques d'immeubles et d'ouvrages. Electrotechnique 
appliquée à l'éclairage intérieur et extérieur, 


Télécommunications 

No de référence: 76-STP-12-30 (70) 

Tous les aspects de la technique des télécommunications, 
notamment les télétypes, les satellites, les basses fréquences 
et les micro-ondes. 


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Radar-aides à la navigation 
No de référence: 76.STP.12.33 (70) 
Technique du radar, Aides à la navigation aérienne et mari 


tume 


Electronique 

No de référence: 76.-STP.12.34 (70) 

Technique de l'électronique, notamment étude et entretien 
du matériel, des systèmes et organes électroniques dans des 
domaines comme les télécommunications et le traitement 


des données 


Informatique 
No de référence: 76.-STP-12.36 (70) 
Technique de l'installation et de l'exploitation de systèmes 


d'informatique 


Automobile 

No de référence: 76-STP.12.41 (70) 

Technique de l'automobile, notamment les études, la re 
cherche et le développement, la combustion interne, les mo 


teurs à turbine et les mécanismes d'entrainement 


Services d'immeubles (construction mécanique) 

No de référence: 76-STP.12.42 (70) 

Etude technique et construction des systèmes de plomberie, 
de chauffage, de ventillation et de climatisation des immelu 
bles; protection contre l'incendie: usines centrales de chauf 


fage 


Aéronautique et aérospatiale 

No de référence: 76-STP:12.44 (70) 
Etude te hnique des véhicules aérospatiaux (aéronefs, fu 
sees, satellites, Coussins d'air) et de leurs systèmes et mo 


teurs, de leur structure et de l'équipement au sol 


Mécanique/Architecture navale 

No de référence: 76-STP.12.45 (70) 

Etude technique, construction et entretien des bateaux 
commerciaux et des navires de querre, ainsi que de leurs 


systemes de propulsion et autres 


Oléoducs 

No de référence: 76-STP.12.51 (70) 

Tec hnique et réglementation relativement à l'emplacement, 
à la Construction et à l'exploitation d'oléoducs et de gazo 


ducs 


Pétrole et gaz 

No de référence: 76-STP.12.52 (70) 

Technique de prospection, de forage (y compris en mer }, 
d'analyse des carottes et de la boue, de conservation et de 
transport en ce qui a trait au pétrole et au gaz, Réglementa 
tion fédérale de la mise en valeur et de l'exploitation des 


ressources en pétrole et en gaz 


Génie minier 

No de référence: 76-STP.12.53 (70) 

Recherche, préparation, installations, sécurité, ventilation 
et forage relativement aux mines, et mécanique des roches 


Réglementation fédérale de la mise en valeur et de l'exploi 
tation des mines 


Ecologie 

No de référence: 76-STP.12.60 (70) 

Tous les secteurs de la technique de l'environnement appli 
quée à la protection écologique, notamment: incidence éco 
logique (écosystèmes), contrôle des agents de contamina 
tion, gestion des déchets solides, lutte contre la pollution 
par le bruit, utilisation des terres et hygiène industrielle 


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Pollution de l'eau 
No de référence: 76.8TP.12.61 (70) 
Technique de l'environnement appliquée à la dépollution de 


l'eau et à la lutte contre 5a pollution par diverses sources 


Pollution de l'air 
No de référence: 76-STP.12.62 ( 70) 
Technique de l'environnement appliquée à la dépollution de 


l'air et à la lutte contre 5a pollution par diverses sources 


Conditions de candidature pour tous les postes 

Diplôme universitaire en génie OÙ admissibilité à l'immatri 
Culation à titre d'ingénieur au Canada et expérience con 
nexe, Pour certains postes, la connaissance de | anglais est 
indispensable; pour d'autres, la connaissance du français est 
indispensable; pour d'autres, la connaissance de l'anglais où 
du français suffit; et pour d'autres, la connaissance de l'an 


glais et du français est indispensable 


Avantages sociaux 

Les avantages sociaux, sauf modification des conventions 
collectives, comprennent notamment: 11 jours fériés par 
année et trois semaines de vacances annuelles, Des congés 
de maladie qui s'accumulent à raison de 15 jours ouvrables 
par année pour garantir le traitement en cas de maladie, Un 
des meilleurs régimes de pension de retraite au Canada aux 
termes duquel la pension peut atteindre 70° /o du traite 
ment moyen des six années consécutives les plus favorables 
à l'employé, Tous les cotisants au régime de pension de 
retraite Cotisent également à un régime de prestations sup 
plémentaires de décès à prime modique qui prevoit une 
prestation de base égale au traitement annuel, Un régime 
d'assurance-vie de base et supplémentaire, un régime d'assu 
rance en Cas de décès par accident et un régime d'assurance 
pour le$ personnes à Charge, tous trois à prime modique 
Des régimes d'assurance-invalidité à prime modique pré 
voyant le versement de 70° /o du traitement annuel à l'em 
ployé qu'une maladie où une invalidité prolongée empêche 
de travailler, Participation à un excellent régime d'assurance 


collective chiruraicale-médicale 


Exigences linguistiques 

Les unilingues peuvent postuler un poste bilingue s'ils con 
sentent par écrit à s'engager dans un programme de forma 
tion linguistique qui pourra, au gré de la Commission de la 
fonction publique, durer jusqu'à un an, La Commission 
s'assurera d'abord de leurs aptitudes linguistiques, puis dé 
terminera le lieu des cours. La titularisation ne sera accordée 
que si le programme de formation se termine avec succès 


Comment se porter candidat 
Présentez votre demande sur le formulaire C.F.P, 367-4110, 


Demande d'emploi”, auquel vous pouvez joindre un curri 
culum vitae et que vous pouvez vous procurer dans les bu 
reaux de poste, les Centres de main-d'oeuvre du Canada et 
les bureaux de la Commission de la fonction publique à 
Halifax, Montréal, Québec, Ottawa, Toronto, Winnipeg, 
Edmonton et Vancouver, et faites-la parvenir à l'adresse sui- 


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TOUTES réclamations contre la succession ci-haut men: 
tionnée devront être déposées à l'étude des soussignés, 
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DATE à Winnipeg, au Manitoba, ce 15e jour d'avril 
AD, 1976, * à 


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DE JEAN MARIE LAVALLEE, de la ville de Winnipeg, 
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tionnée devront être déposées à l'étude des soussignés 
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Taxes basses — $2,000 comptant et $334.00 P.I.T, par mois — 
Prix: $23,900 — Appelez Yvette Pelletier. 
MAISON SPECIALE 
Si vous aimez une grande cuisine — un beau grand salon — 
une salle à manger à un pas du patio — un système d'aspira- 
tion central VOUS AIMEREZ SANS DOUTE cette jolie 
maison sur la rue Kitson pour $43,500. 
257-1765 Yvette PELLETIER: 247-2372 
247-5903 Carole GAUTHIER: 233-1214 


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AU CERCLE MOLIÈRE 


(? 


LES CAISSES POPULAIRES DU MANITOBA 
PRÉSENTENT 


de 
Claude DORGE 


die 
Roland MAHÉ 


Les amours 


#à 
les reves 
et les visions 


de Jean-Louis HÉBERT 


DISTRIBUTION (par ordre d’entrée en scène): 


Michèle Boulet, Jean-Louis Hébert, Maurice Auger, Madame Pauline Boutal, Jaque Rochon, Régis Gosselin, Ermelle Giguère, Irène 
Mahé, Bernard Boland, Gabriel Dubé, Lucie Auger, Ronald Séguin, Lorraine Adams, Garry Zilinski, Roger Auger, Denis Lavoie, Jean- 
Guy Roy, Louise Cloutier, Lynette Lapierre. 


Billets en vente au CCFM Tél.: 233-8972 


oi. 


24 / LA LIBERTE, mercredi 28 avril 1976 


PHOTO : CHARLES LAVACK